vendredi 26 décembre 2008

Chypre: l'île à Mille et un soleils

Chypre, dans sa paix retrouvée et sa splendeur restaurée, est incontestablement une destination à la mode. Mais peut-être que pour découvrir cette îles à Mille et un soleil, c'est hors saison qu'il faut s'y rendre, quand rien ne presse, que seules la curiosité et la nonchalance guident les pas !
Découvrir PAPHOS
Ancienne Capitale de Chypre au temps de la période hellénistique et romaine, située sur la côte ouest de l'île, Paphos a su unir les charmes hérités de son histoire aux plaisirs de la plage. Animations, nature et découverte sans oublier les 3 splendides golfs, Paphos, en complément de ses nombreuses possibilités balnéaires, offre aux visiteurs de multiples curiosités, sites et monuments inscrits au patrimoine culturel de l'UNESCO.
Paphos : la ville Basse
Charmante petite ville portuaire de l’ouest de l’île, Paphos a été durant plusieurs siècles de l’antiquité la capitale de Chypre. Son histoire qui remonte véritablement à des millions d’années est à jamais liée à Aphrodite et à son culte.
Du centre de la ville moderne jusqu’au pittoresque petit port et tout au long du bord de mer, se trouvent de nombreux sites qui témoignent de l'importance de Paphos dans l’antiquité.
L’église de Agia Salomon qui était à l’origine une catacombe chrétienne. Un arbre sacré pousse au dessus, qui selon la tradition guérit ceux qui accrochent à ses branches un objet personnel.
Les trésors culturels de la ville Basse
L’église Panayia Chrysopolitissa construite au XIIIe siècle se dresse sur les ruines de la plus vaste basilique paleo-chrétienne de l’île de chypre. Le clocher est gothique et la coupole byzantine. Pour entrer dans l’église on traverse un champ de ruines avec des mosaïques anciennes, plantées de piliers. Selon la tradition se trouve la colonne où Saint Paul aurait été attaché pour y être fouetté « quarante fois moins une ».
Les mosaïques de Paphos qui regroupent trois maisons :
- la maison de Dionysos : où vous découvrirez des mosaïques très colorées qui représentent des scènes de chasse et différentes célébrités du Panthéon de l’antiquité.
Paphos : la ville haute
Les tombeaux des rois : aucun roi n’a été enterré dans cette nécropole hellénistique. Ce fut la dernière demeure de notables de la ville de Paphos. Cette nécropole abrite d’impressionnants tombeaux souterrains entièrement taillés dans le rocher. Certains ont des cours intérieures à colonnades doriques. Les premiers chrétiens trouvèrent refuge dans ces tombeaux lors des persécutions.
Le musée byzantin, on découvre de belles collections d’objets religieux, ainsi que la plus ancienne icône trouvée à Chypre qui date du VIIème siècle. Celle-ci est accompagnée d’une collection d’icônes peintes du VIII au XVIIIème siècle. L’île malgré les invasions est toujours restée fidèle à la religion orthodoxe.
Le musée ethnographique, ce musée présente des fossiles, des pierres tombales, du mobilier et des costumes traditionnels de l’époque néolithique à nos jours.






Infos pratiques
Aéroport
- L'Aéroport International de Paphos utilisé principalement par les vols affrétés. Il est situé à 16 Km du centre ville.
Hébergement?
- Hotel Columbia Beach dispose de 134 chambres vues sur mer, les falaises et la piscine.
- Tél: 0899 700 320
La conduite
- La conduite s'effectue à gauche, mais la priorité à droite est cependant en vigueur. Les distances sont affichées en kilomètres et, sur les grands axes, la signalisation en grec et en anglais est correcte.

Marrakech: l'évasion

Exubérante et secrète à la fois, Marrakech, avec ses ruelles, ses venelles secrètes, ses souks, ses riads, ses palais sublimes et ses monuments uniques, demeure l'une des villes les plus attrayantes du monde. Marrakech, la ville impériale surnommée aussi la "Perle du Sud" ne peut laisser indifférente. C'est la véritable porte du Sud marocain.
Son ambiance, ses couleurs et son climat rappellent que le désert n'est pas loin. Il est important de s'imprégner de son atmosphère et de savoir l'aborder. La ville ocre, connue pour sa générosité, a toujours quelque chose à offrir à tout un chacun.
Protégée par dix-neuf kilomètres de remparts élevés au 12e siècle par les Almoravides et avec pas moins de deux cents tours en terre battue, la médina est un spectacle permanent. Il ne faut surtout pas manquer d'observer la ville vue de ses terrasses d'où l'on aperçoit le toit vert d'une medersa ou la fière silhouette d'un minaret tel le majestueux minaret de la Fameuse Koutoubia.
Si vous séjournez dans la médina, soyez attentif au petit matin lorsque résonne le premier appel à la prière, ou à la tombée de la nuit. Là se révèle la beauté de Marrakech. La ville est encore apaisée et le soleil caresse les terrasses. Par temps clair, la vue sur les neiges du Haut Atlas envoûte le visiteur. Teintée de rose au lever du soleil, la cité vire à l'ocre rouge à son coucher et la ville redevient couleur de terre.
On se perd souvent dans la médina, mais c'est bien ainsi. Le labyrinthe de ruelles tortueuses, de passages obscurs font que l'on se retrouve soudainement au détour d'une ruelle au cœur d'un souk où se font entendre les voix des muletiers, des enfants, teinturiers, menuisiers, quincailliers et les bruits de martèlements des forgerons.
La grande place Jemaa-el-Fna et son agitation n'est jamais très éloignée.
Pour les adeptes du repos et des espaces verts, la prestigieuse ménara est leur destination préférée. Situé à quelques kilomètres de Marrakech, la ménara est l'oliveraie la plus importante de la ville, s'étendant sur plus de cents hectares. Au centre de ce jardin a été aménagé un bassin qui récolte l'eau en provenance des montagnes afin d'irriguer les cultures. Au côté de ce point d'eau construit au 12ème siècle se dresse un palais saadien de forme carrée avec une toiture triangulaire, ancienne résidence romantique des sultans au cours du 19ème siècle.
L'endroit est idéal pour les promenades. Coupés de la ville et de ses agissements, les visiteurs apprécieront venir se ressourcer dans ce grand coin de verdure.

Malte, l’île des Hospitaliers

Pays touristique par excellence, Malte dispose d'hôtels typiques dans toutes les villes de l'archipel. L'archipel de Malte situé au milieu de la Méditerranée, offre des eaux bleues et cristallines, des baies retirées et des plages de sable alors que, dans les villes, les citadelles médiévales fortifiées et les superbes églises et palais baroques reflètent une riche histoire.
La capitale LA VALETTE
Cette ville été construite à la fin du 16e siècle par les Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean en tant que forteresse commandant une position imprenable sur la péninsule. Dans la toute proche Auberge de Provence, se trouve le Musée national d'archéologie, qui propose des expositions sur la période de la préhistoire. La ville a aussi un marché très animé dans le quartier de Floriana le dimanche matin et un autre dans Merchants Street du lundi au samedi.
Sliema se trouve dans le Grand Port en face de La Valette. C'est une ville grande, moderne et cosmopolite dans laquelle abondent les hôtels, les magasins, les cafés, les cinémas, les bars, les restaurants, les clubs de nuit et les discothèques. Ici, le littoral est rocheux mais la baignade est tout de même possible. La ville de St Julian's toute proche est également une jolie zone touristique à la mode.
Mdina est perchée sur un haut plateau qui se dresse de manière imposante au-dessus du reste de l'île. L'entrée dans la ville se fait par un pont-levis en pierre menant à un dédale de rues étroites, bordées d'églises, de monastères et de palais et reliées par de petites places. Le Palais Faisan de style roman et sa collection d'armes et de poteries anciennes, une cathédrale, un musée qui abrite encore une superbe collection de trésors artistiques ont également de l'intérêt. Depuis le Jardin du Bastion, le visiteur a un panorama extraordinaire sur les champs et les villages alentours ainsi que sur la Baie de St Paul.
Rabat à plusieurs petites églises baroques, les catacombes de St Paul et Ste Agathe et la Villa Romaine. Il y a beaucoup de promenades intéressantes à faire autour de la ville. Sur le littoral sud-ouest se trouve la Grotte bleue où, selon la légende, des sirènes auraient envoûté des marins avec leurs chants. Quatre cavernes reflètent les brillantes couleurs des coraux et des minéraux sur le calcaire. Des bus pour aller visiter ces cavernes partent de La Valette.
Depuis la fin des années 60, Malte offre ses charmes aux tournages de films : Midnight Express, Popeye de Robert Altman, certaines scènes de Mission Cléopâtre, plus récemment ont été tournés sur l'île aux trésors insolites. Les 164 ans de présence britannique sur l'archipel a fait de Malte une destination incontournable pour les séjours linguistiques dans la langue de Shakespeare. Enfin, Il faut reconnaître que l'on mange plutôt bien sur l'archipel, très influencée par l'Italie, la cuisine maltaise a des résonances franchement méditerranéenne, de très bons vins et une population chaleureuse toujours prête à faire la fête d'où les nombreux festivals organisés tout au long de l'année pour le grand bonheur des touristes!


Infos Pratiques
Nom officiel : Republika Ta'Malta, Republic of Malta.
Situation : au centre du bassin méditerranéen, archipel constitué de 5 îles : Malte, Gozo, Comino, Cominotto et Filfla. Les 3 premières sont habitées. Malte est à 93 km du sud de la Sicile et 1 700 km de Paris (2 h 30 d'avion).
Superficie : île de Malte : 246 km2 ; île de Gozo : 67,4 km2.
Côtes : 137 km de littoral pour Malte ; 43 km pour Gozo.
Population : près de 400 000 hab. 95% des habitants vivent en zone urbaine.
Capitale : La Valette (env. 7 000 hab.). Birkirkara, avec 22 000 hab., est la ville la plus peuplée de l'archipel

La petite Grenade

Les touristes marocains connaissent tous la fameuse mosquée bleue d’Istanbul pour l’avoir visitée, vue à la télévision ou dans un magazine. Mais, combien sont-ils à connaître la ville bleue de Chaouen ? Chaouen, Chefchaouen ou encore Chechaouen, Il s’agit, en Tamazight dans le texte, de la même jolie ville pittoresque, adossée à deux montagnes en forme de pic et dont elle tire d’ailleurs le nom.
Nul besoin de cartes touristiques ou de guides, le visiteur découvrira la ville au bout de la seule route qui y accède. Ce qui rend la cité fort mystérieuse. Avec ses maisons à flanc de coteau, elle ressemble à un village de maisons aux petites constructions blanches toutes semblables à des dessins de Disney, dont les fenêtres et le pas des portes sont peints en bleu pâle. Au sud de Tétouan, abritée parmi des collines boisées, se dresse à 600m d’altitude, Chaouen. C’est une jolie petite ville typiquement méditerranéenne avec ses murs chaulés, ses petites places pavées, ses portes et fenêtres aux couleurs bleues. Une escale s’impose dans cette ville à l’allure d’un village, où l’air est pur et frais et l’accueil des Chaounis, toujours aussi authentique. Fondée en 1471 par Ali Ibn Rachid pour défendre l’intérieur du pays contre les attaques des Portugais et des Espagnols, elle a été conçue, dès le départ, comme une place forte. La ville servit également à l’accueil des musulmans qui fuyaient l’Espagne et la vindicte des rois catholiques. C’est de là que lui vient son surnom de «Petite Grenade».
La place Outa el Hmame (Place des pigeons) et la casbah
C’est dans cette place située dans le centre de la médina que le souk hebdomadaire se déroulait, jusqu’en 1970. Aujourd’hui, les cafés constituent la principale attraction. C’est l’endroit idéal pour bronzer et se reposer tout en sirotant un thé à la menthe. La casbah est une sorte de poumon vert et ombragé de la ville. Construite en 1471 au moment de la fondation de la ville, la casbah confère à la place une atmosphère particulière. Un jardin attrayant et un petit musée se cachent derrière les tours et les murs extérieurs qui sont tout ce qui reste de cette casbah.
La source Ras-el-ma
Située à 3 km de Chaouen. La route d’accès à cette source offre, au fur et à mesure qu’elle s’élève, des vues de plus en plus rapprochées sur la ville et finit par très légèrement s’enfoncer dans la gorge à l’entrée de laquelle sont construites les dernières maisons de la ville. Après avoir gravi quelques marches, puis tourné à droite, vous arrivez à la source vauclusienne à laquelle les jardins de Chaouen doivent leur fertilité. A sa résurgence, le torrent dévale en cascade sur d’énormes rochers.
Une tradition séculaire
En traversant la Place El Makhazen, où se sont installés des vendeurs de poterie et de minéraux, on arrivera au pied de la montagne, près d’une chute d’eau. Des femmes y lavent toujours leur linge et la laine des moutons. Chaouen, il est vrai, est réputée pour ses laines, couvertures et djellabas, mais aussi pour ce tissu rayé que portent encore les femmes de la région.


Infos pratiques
Le petit musée artisanal
Sur l’avenue Hassan II, à côté de l’hôtel Parador.
Où manger ?
Restaurant Tissemlal, 22, rue Targhi
Incontournable pour ses délicieux tajines et ses salades
Restuarant Grenada, rue Targhi
On y propose du couscous et des tajines.
Où dormir ?
Hôtel Salam : 39, avenue Hassan II (sur la route de la médina) : chambres doubles pour 180 Dh. Très belle vue sur la vallée.
Hôtel Atlas « Riad», Rue Sidi Abdelhamid « Hôtel 3 étoiles » : chambres doubles à 400 Dh.
Hôtel Prador, avenue Hassan II, Place El Makhzen (Hôtel 4 étoiles) : chambres doubles à 450 Dh

Les touristes marocains connaissent tous la fameuse mosquée bleue d’Istanbul pour l’avoir visitée, vue à la télévision ou dans un magazine. Mais, combien sont-ils à connaître la ville bleue de Chaouen ? Chaouen, Chefchaouen ou encore Chechaouen, Il s’agit, en Tamazight dans le texte, de la même jolie ville pittoresque, adossée à deux montagnes en forme de pic et dont elle tire d’ailleurs le nom.
Nul besoin de cartes touristiques ou de guides, le visiteur découvrira la ville au bout de la seule route qui y accède. Ce qui rend la cité fort mystérieuse. Avec ses maisons à flanc de coteau, elle ressemble à un village de maisons aux petites constructions blanches toutes semblables à des dessins de Disney, dont les fenêtres et le pas des portes sont peints en bleu pâle. Au sud de Tétouan, abritée parmi des collines boisées, se dresse à 600m d’altitude, Chaouen. C’est une jolie petite ville typiquement méditerranéenne avec ses murs chaulés, ses petites places pavées, ses portes et fenêtres aux couleurs bleues. Une escale s’impose dans cette ville à l’allure d’un village, où l’air est pur et frais et l’accueil des Chaounis, toujours aussi authentique. Fondée en 1471 par Ali Ibn Rachid pour défendre l’intérieur du pays contre les attaques des Portugais et des Espagnols, elle a été conçue, dès le départ, comme une place forte. La ville servit également à l’accueil des musulmans qui fuyaient l’Espagne et la vindicte des rois catholiques. C’est de là que lui vient son surnom de «Petite Grenade».
La place Outa el Hmame (Place des pigeons) et la casbah
C’est dans cette place située dans le centre de la médina que le souk hebdomadaire se déroulait, jusqu’en 1970. Aujourd’hui, les cafés constituent la principale attraction. C’est l’endroit idéal pour bronzer et se reposer tout en sirotant un thé à la menthe. La casbah est une sorte de poumon vert et ombragé de la ville. Construite en 1471 au moment de la fondation de la ville, la casbah confère à la place une atmosphère particulière. Un jardin attrayant et un petit musée se cachent derrière les tours et les murs extérieurs qui sont tout ce qui reste de cette casbah.
La source Ras-el-ma
Située à 3 km de Chaouen. La route d’accès à cette source offre, au fur et à mesure qu’elle s’élève, des vues de plus en plus rapprochées sur la ville et finit par très légèrement s’enfoncer dans la gorge à l’entrée de laquelle sont construites les dernières maisons de la ville. Après avoir gravi quelques marches, puis tourné à droite, vous arrivez à la source vauclusienne à laquelle les jardins de Chaouen doivent leur fertilité. A sa résurgence, le torrent dévale en cascade sur d’énormes rochers.
Une tradition séculaire
En traversant la Place El Makhazen, où se sont installés des vendeurs de poterie et de minéraux, on arrivera au pied de la montagne, près d’une chute d’eau. Des femmes y lavent toujours leur linge et la laine des moutons. Chaouen, il est vrai, est réputée pour ses laines, couvertures et djellabas, mais aussi pour ce tissu rayé que portent encore les femmes de la région.


Infos pratiques
Le petit musée artisanal
Sur l’avenue Hassan II, à côté de l’hôtel Parador.
Où manger ?
Restaurant Tissemlal, 22, rue Targhi
Incontournable pour ses délicieux tajines et ses salades
Restuarant Grenada, rue Targhi
On y propose du couscous et des tajines.
Où dormir ?
Hôtel Salam : 39, avenue Hassan II (sur la route de la médina) : chambres doubles pour 180 Dh. Très belle vue sur la vallée.
Hôtel Atlas « Riad», Rue Sidi Abdelhamid « Hôtel 3 étoiles » : chambres doubles à 400 Dh.
Hôtel Prador, avenue Hassan II, Place El Makhzen (Hôtel 4 étoiles) : chambres doubles à 450 Dh

lundi 8 décembre 2008

Université : l'échec de la réforme


Voilà déjà quelques années que l'université marocaine est passée au système LMD (Licence – Master - Doctorat) escamoté et non doté de moyens nécessaires : il s'agit de la mise en conformité avec les diplômes européens ; ce qui est censé faciliter la vie à des milliers d’étudiants marocains voulant étudier en Europe, qui n’auront plus à se soucier des problèmes d’équivalence et de reconnaissance de leurs diplômes. Tout se serait donc bien passé comme l'ont laissé croire les médias et les assises organisées par le ministre de l'époque. Par un coup de baguette magique, l'université marocaine est mise sur le rail du LMD sans dommages et heurts, et cela à budget constant de 42 milliards de Dirhams, ce qui relève d'une vraie utopie. Pourtant, à y regarder de l'intérieur, ce constat ne traduit pas la réalité, le LMD n’a rien changé, ni sur le plan des disciplines ni sur le mode de gestion; ni même sur les effectifs en ressources humaines et financières pour mener à bien et dans de bonnes conditions une réforme : le changement dans la stabilité.

La vraie réforme de l’université marocaine passera nécessairement par :

- Son autonomie pour la mettre en conformité avec les exigences de la transition démocratique et former les compétences destinées à évoluer dans une économie de marché,

-La Suppression de la tutelle de l’enseignement supérieur, qui ne pourra plus interférer dans la gestion de l’université. A l’avenir, les missions du ministère consisteront à planifier à moyen terme la politique de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’obtention des ressources financières en rapport avec les objectifs préalablement définis, et la réalisation des infrastructures,

-La création d’académies universitaires régionales qui constitueront l’interface entre les pouvoirs publics et les universités à l’échelon régional. Il s’agira d’une structure administrative déconcentrée émanant du ministère, mais sans pouvoir de tutelle, et enfin

-La révision des programmes qui sera engagée dans chaque université. Il s’agira d’abord d’adapter les enseignements à l’évolution scientifique et technique, aux nécessités de l’économie de marché et aux besoins des entreprises, l’établissement de l’enseignement des langues étrangères sans exclusive, mais avec une priorité pour les langues ayant des liens historiques, politiques et économique avec le Maroc (Tamazight, arabe, et le Français).

mercredi 16 mai 2007

Les beaux jours de la Prostitution


La Prostitution est, avant tout, fille de la cohabitation d’un très grand nombre de femmes en proie à la misère et d’un certain nombre d’hommes riches et amateurs de plaisirs tarifés. Ces deux catégories existent au Maroc. Si on veut comprendre la genèse et l’extension de la prostitution, il faut découvrir les principales raisons de ces deux phénomènes.

En premier lieu, la croissance démographique excessive : en 50 ans, la population a plus que triplé pendant que la production par tête a moins progressé et même reculé dans certains domaines. Alors qu’une vigoureuse politique de limitation des naissances était indispensable, on a laissé les citoyens continuer à croire qu’à chaque enfant venu au monde Dieu crée sa part de nourriture. Les Chinois bénéficient de 15 jours de congé annuel, les Européens de 30 jours, les Marocains de 60 jours, soit un mois de congé officiel et un mois de ramadan pendant lequel la production, déjà faible pendant les dix autres mois, tombe presque à Zéro. On s’étonnera alors de manquer de logements, de routes, de nourriture.

Croyant répondre aux aspirations profondes du peuple, les gouvernants ont arabisé l’enseignement. Pas celui des enfants des « bonnes familles » (on les scolarise en Europe) mais celui des indigènes. Résultat, les immenses déchets scolaires, y compris à la sortie des universités, c’est à dire une armée terroriste de réserve pour paraphraser Marx. Les Marocains se retrouvent devant une double impasse : d’une part, formés en arabe jusqu’au bac, ils ont du mal à poursuivre des études supérieures scientifiques qui, elles sont en français ; d’autre part, avec un diplôme arabe, ils demandent des emplois à des entreprises industrielles, commerciales ou à des institutions financières qui toutes travaillent en français. Alors, elles refusent de les recruter. Même ceux qui trouvent du travail fournissent des prestations médiocres car l’arabisation ne les a pas formés à la précision et à l’efficacité. Un grand nombre de diplômés vont grossir en Europe la masse des sans papiers. Tel ingénieur du bâtiment formé au Maroc finira comme garçon de gargote à Belleville. Tel licencié en sciences économiques se fera gardien de voitures ou marchand de cigarettes à l’unité à Casablanca.

Il reste les effets désastreux du système politique : 50 ans de corruption qui a déresponsabilisé les citoyens et enrichi une minorité de décideurs. Une agriculture détruite par la démagogie des nouveaux technocrates au profit d’un tourisme sexuel qui n’a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets.

Et la prostitution, que vient-elle faire dans tout ça ? Les chômeurs et la masse des travailleurs salariés ne fréquentent ni les boîtes de nuit ni les hôtels de passe. Ils ne peuvent pas boire de la Heineken à 60 dirhams la bouteille et encore moins du whisky à 150 dirhams le verre ou s’offrir une prostituée à 600 dirhams la nuit. Les clients des prostituées sont assez riches pour se marier ou louer ou acheter un logement. Ce n’est pas une question de morale, c’est la conséquence d’un système qui institue l’enrichissement par la spéculation et la corruption avec la participation active d’individus qui en profitent sans retenue. Aux gens du peuple qui n’ont pas assez d’argent pour se loger et se marier, il ne reste que l’homosexualité, la zoophilie, l’onanisme ou l’exil.

Voilà un bilan bien triste, dira-t-on. Je ne noircis pas le tableau, mais il y a un autre phénomène qui vient se greffé à cette « jingle sexuel » déjà bien danse : la prostitution masculine. C’est un phénomène urbain qui prend de plus en plus d’envergure dans les grandes villes du Royaume (Casablanca, Marrakech, Rabat…). Aujourd’hui, des jeunes adolescents, moins jeunes, homosexuels convaincus ou candidats hétérosexuels aguerris n’hésitent plus à emprunter les artères de nos villes au vu et au su de tout le monde. Ils se permettent même, parfois, d’être agressifs dans leurs sollicitations et en criant haut et fort qu’ils font ça pour gagner leur pain.

La solution ? Sortir du sous développement. Le gouvernement marocain ne consentira jamais à la limitation des naissances ni à ses deux mois de congé par an. Il n’est pas prêt non plus à renoncer à l’arabisation. Je ne vois pas non plus quel gouvernement réprimera sans pitié la corruption. Seul un développement basé sur des activités de production et des comportements citoyens permettra de réduire tous les maux sociaux. Alors, le plus vieux métier du monde deviendra un phénomène marginal.
J'ai choisi de travailler sur un aspect précis du mouvement amazigh au lieu d'aborder le mouvement amazigh en générale. C'est par soucis de clarté que j'ai pris ce choix car comme tout mouvement de revendications, chacun de nous peut son opinion sur ses actions et ses buts.
Je me suis donc concentré sur un seul aspect de ce mouvement amazigh qui est celui des éxactions et des entraves que rencontrent les militants de l'Amazighité dans leur travail pour faire revivre leur langue et culture menacées de disparition.
Bréf Historique des Amazighs:
Les Amazighs sont le peuple autochtone de l'Afrique du Nord, disposant d'une langue, d'une culture, et d'une histoire propres. "Amazigh" est le nom que se donnent les Berbères et qui signifie "Homme libre". Le mot berbère vient du Latin "Barbarus", utilisé par les Romains pour désigner les populations qui ne parlaient pas leur langue. Les Arabes l'ont repris et transformé en "barnar" avant que les Français ne le traduisent en "Bebrbère". Les amazighs constituent un des peuples les plus anciens de l'humanité. Leur présence en Tamazgha (Afrique du Nord) remonte à plus de 12000 ans. Au cours des siècles, ils ont affronté d'innombrables invasions: Phéniciens, Romains, Vandals, Byzantins, arabes, Espagnoles, Ottomans, Français qui se sont succédés sur le sol de Tamazgha depuis le 10ème siècle avant J.C.
Les périodes d'occupation furent plus au moins longues: plus de 5 siècles pour les Romains à 130 ans pour les Français. Arrivés dans le sillage des Phéniciens 10 siècles avant l'ère chrétienne, les Juifs sont le seul peuple à s'être introduit et installé dans cette région sans violence.
Quelques données sur les amazighs: le peuple, la langue, et leurs religions:
Sur le plan des croyances religieuses, les Berbères ont successivement connu l'animisme, le paganisme, le judaisme, le christianisme, et l'islam. Mais, quelque soit la religion adoptée, celle-ci n'est jamais pratiqué d'une façon dogmatique, mais toujours adaptée aux valeurs de tolérance et de non-violence qui caractérise ce peuple.
Tamazight, langue amazigh, existe depuis la plus haute antiquité. Elle dispose d'un système d'écriture original, le Tifinagh utilisé et préservé jusquà ce jour. Depuis quelques décennies, tous les groupes amazighs se sont réapproprié cette écriture ancéstrale. Actuellement, la langue amazigh est parlée par environ 30 millions de locuteurs en afrique du Nord (de l'oasis de Siwa en egypte, au Maroc en passant par la Lybie, la Tunisie, l'algérie, le Niger, le Mali, Burkina Faso, la Mauritanie) et dans la diaspora. A l'origine, les amazighs occupaient un immense territoire allant de lEgypte jusqu'aux îles Canaries et des rives de la Méditerranée jusqu'à celles du fleuve Niger. Depuis, léspace amazighophone s'est inéxorablement rétréci au fur et à mesure qu'ont été imposés les lmangues des envahisseurs. L'arabisation de l'afrique du Nord entamée au 7ème siècle, se poursuit aujourd'hui à la faveur des politiques d'assimilation forcée pratiquées par les états à l'encontre des Amazighs.
Le peuple amazigh est aujourd'hui réparti pricipalement entre le Maroc (environ la moitié de la population totale amazighe) et l'algèrie (le tiers). Le reste se repartit entre la Tunisie, la Lybie, Siwa (Egypte), l'achipel canarien et les populations Touregs (Niger, Mali, Mauritanie). En raport de la population des Etats, les amazighopones représentent au moins 60 % au Maroc et 30 % en algérie. La diaspora amazighe est également forte d'environ 3 millions de personnes vivant principalement en Europe et dont les premières générations sont arrivés il y a plus d'un siècle.
Au Maroc, il y a 3 priciales régions amazighophones: le Rif au Nord, la chaine montagneuse de l'Atlas au centre et le Sous au sud. Les Amazighophones représentent également une forte proportion des populations des grandes villes telles que Casablanca, Rabat, Marrakech...
Négation des Amazighs au Maroc:
Les populations amazighes du Maroc sont conscientes de leur appartenance au peuple amazigh qui habite toute la région de Tamazgha depuis la nuit des temps. Elles font également le constat des politiques menées à l'encontre de leur langue, culture et civilisation millénaires par tous les etats nord-africains. Sous les pouvoirs coloniaux ou post coloniaux, Tamazight ( territoire, histoire, langue, et culture) a toujours été l'objet de déni, de dénigrement et de rejet. Les Etats-nations obéissant à l'idéologie arabonationaliste, ont été batis sur le principe du jacobenisme le plus strict légué par l'ancien colonisateurfrançais, ce qui traduit par une définition officielle de l'identité nationale exclusivement arabe et islamique, excluant Tamazight, pourtant pricipal fondement socioliguistique et culturel de l'identité des pays de cette région. Sans reconnaissance politique ni statut juridique, exclue des institutions, l'identité amazighe affaiblie subit en toute "légalié", des violences incessantes qui visent son anéantissement total et définitif.
Bien qu'ils soient numériquement majoritaires et que leur identité constitue le substract social et culturel fondamental du pays, les amazighs du Maroc ont été jusquà présent victimes de politiques descriminatoires menées par l'état-Nation fondé sur le dogme de l'arabo-islamisme. La première phrase du préambule de la constitution stipule que "le royaume du Maroc, etat musulman souverain, dont la langue officielle est l'arabe, constitue une partie du grand maghreb arabe". Ainsi, la négation du peuple amazigh, de son histoire, de sa langue et de ses valeurs civilisationnelles plurimillénaires, est instituée de manière officièlle. Cela est clairement contraire à toutes les chartes, conventions et pactes internationaux auquels l'Etat marocain a adhéré.
La revendication de la pluralité culturelle et linguistique du Maroc portée par les organisations de la société civile amazighe, s'est toujours confrontée à cette position institutionnelle demeurée raciste rejetant la réalité amazighe inscrite dans le paysage marocain du Nord au sud et de l'Est à l'Ouest. En conséquence, chaque jour, les Amazighs sont victimes de divers aspects de l'exclusion, de la ségragation et de la violence institutionnalisées.
La mobilisation permanente du mouvement amazigh du Maroc a cependant fini par décider le roi Mohamed VI à déclarer en juillet 2001, que l'dentité amazighe était une "richesse nationale" et qu'un institut royal de la culture amazigh (IRCAM) serait creé afain d'assurer "la promotion de la culture amazighe, la préparation et le suivi du procesus d'intégration de l'Amazigh dans le système de l'enseignement et de proposer les politiques appropriées qui sont de nature à renforcer la place de l'amazigh dans l'espace socio-culturel et médiatique national, ainsi que dans les affaires locales et régionales". Ce nouveau discours qui va dans le sens de l'histoire et des attentes des populations, a été acceuilli à l'époque, avec un grand espoir. Mais six ans après, malgré quelques concessions minimes notamment dans le domaine de l'enseignement, on constate que le référenciel idéologique de l'Etat demeure inchangé et les discriminations et les persécutions anti-amazighesdemeurent la règle à tous les niveaux institutionneles. Le pays demeure soumis exclusivement à une langue unique, une religion unique et finalement une identité arabo-islamique unique.
L'Amazighité est repoussée dans la sphère privée et le folklore. Cela laisse la composante amazighe du Maroc en situation de marginalisation et de conflits permanents.
En définitive, il apparaît clairement que l'absence de reconnaissance constitutionnelle de l'amazighité explique et "légalise" la relégation de la dimension amazighe dans toutes les institutions politique, sociales, culturelles, et économiques publiques et privés telles que l'école, l'université, les tribunaux, les chaînes de télévisions publiques, l'administration territoriale, les entreprise, etc.
Le phénomène de détérioration des acquis civilisationnels amazighs est incroyablement accéléré à cause de l'arabisation: cela va des interdits frappant l'expression culturelle amazighe, la falsification des faits historique, l'arabisation de la toponymie, de l'administration, de la justice, de l'enseignement et des grands médias audio-visuels, etc. La domination de l'espace public de l'arabe, langue officielle, renforcée par le dahir dur l'arabisation du 26/01/1965, a créé des situations gravement préjudiciables pour les amazighs dans leur vie sociale, contribuant à l'amplifacation de ce sentiment d'infériorité vis à vis de la langue arabe, langue de la religion et des institutions.
De fait, Tamazight est mise hors du droit, confinée dans l'espace privé et présentée de manière à la fois fausse, folklorique et raciste, comme un obstacle au développement du Pays.
L'Etat marocain face à ses obligations internationales en matière de resoect des droits économique, sociaux et culturels des Amazighs:
Notons tout d'abord les observations et recommandations du comité des Nations Unis pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD), réuni à l'occasion de sa 62ème session du 3 au 21 mars 2003 à Genève:
- Le comité invite l'Etat partie à reconsidérer la situation de la composante amazighe de la population en accord avec les instruments internationaux en matière de droits de l'Homme, en vue de garantir aux membres de cette communaté l'exercice de leurs droits à la cuture, à l'usage de leur langue maternelle et de presérver et développer leur identité.
- Tout en tenant compte des réponses fournies par la délégation, le comité souhaite que l'etat partie prennent des mesures appropriés afin que la pratique admisnistrative interdisant l'inscription au registre d'état civil des prénoms amazighs soit abandonnée.
- Le comité exprime son inquiétude au regard d'informations selon lequelles certains membres d'associations amazighes seraient victimes d'attentes à l'exércice de leur liberté de réunion et d'association.
- Le comité prend note de la volonté exprimée par l'Etat-partie de fournir des renseignements dans le prochain rapport car le comité juge que l'etat marocain ne respecte pas le pacte international relatif aux droits économique, sociaux et culturels.
- Enfin, le comité invite l'état partie a lui fournir dans son prochain rapport des renseignement sur la mise en oeuvre des nouvelles dispositions du code des libertés publiques et lui demande aussi d'inclure les informations statistiques sur les pousuites judiciares intentées, et sur les peines infligées dans les cas d'infractions relatives à la discrilinations raciale.
Conclusion:
Les Amazighs du Maroc n'ont pas de revendication térritoriale spécifique dans la mesure où le Maroc est un pays entièrement amazigh, très peuplé d'amazighs. D'ailleurs, à chaque fois que le pays a subi une agression étrangère, les Amazighs ont touours été les premiers et les plus nombreux à défendre son intégrité territoriale et ont payé pour cela les sacrifices les plus lourds, particulièrement contre les colonialismes français et espagnol au siècle dernier.
Mais aujourd'hui, les amazighs chez eux, au Maroc, qui croyaient être indépendants, réalisent qu'ils sont privés de liberté et de leurs droits même les plus essentiels. Ils continuent donc d'être colonisés, cette fois-ci de l'intérieur, par leurs concitoyens, leurs "frères" panarabistes, ceux qui conçoivent le Maroc qu'exclusivement arabe et islamique. Profitons du sens de l'hospitalité légendaire des amazighs et manipulant la religion musulmane à des fins d'hégémonie politique, la petite minorité arabo-nationaliste a fini par bâtir sa domination sur le pays et s'est donnée les instruments politiques, économiques, juridiques, institutionnels et idéologiques lui garantissant la pérennité de son pouvoir absolu. Ainsi et à titre d'exemple, l'histoire du Maroc telle d'elle est enseignée, commence à l'arrivée des Arabes au 7ème siècle. Tous les manuels scolaires, qu'ils soient d'histoire, de littérature ou même de technologie font l'apologie de la civlisation arabo-islamique au détriment de la culture autochtone amazighe. Sur le plan socio-économique, en application des lois coloniales, des paysans Amazighs sont expropriés de leurs terres qui constituent leur seul moyen de subsistance.
Aujourd'hui et plus que jamais, les Amazighs aspirent à vivre dans la liberté et la dignité. Ils souhaitent pouvoir jouir de leurs terres et ressources naturelles et de leurs propres attributs identitaires. Leur droit à l'auto-détérmination, c'est pour eux le droit à l'existance, au respect et à l'émancipation dans le cadre d'un état marocain fédéral et démocratique qui leur permettrait d'asurer librement leur développement économique, social et culturel. Concrétement, les revendications des Amazighs sont:
- La reconnaissance de la langue amazighe comme langue officielle, inscrite dans la constitution marocaine,
- L'enseignment de la langue amazighe à l'échelle nationale et à touts les niveux du système éducatif,
- La création d'une chaîne de télévision publique amazighe et l'octroi de moyens suffisants à la radio amazighe afin qu'elle puisse émettre 24h/24, sur tout le territoire national,
- L'abolition de toutes les formes d'injustice et de discriminations à l'encontre des Amazighs,
- L'abolition de toutes les lois colonialistes portant notamment sur l'expropriation des biens fonciers, forestiers et miniers des Amazighs et la restitution des terres des paysans spoliés et leur dédomagement,
- La mise en oeuvre d'un plan de rattrapage économique pour les régions amazighes marginalmisées du Rif, de l'Atlas et du sud du pays,
- L'égalité parfaite en droits entre l'homme et la femme,
- Le respect effectif des droits et des libertés individuels et collectifs, tels qu'universellement admis.

Les origines de Taâchurt (l'Achoura) dans Tamazgha


Selon le plus grand sociologue et fondateur del’Histoire, le nord-africain Ibn Khaldoune, lesImazighen d’Afrique du Nord avaient apostasié douzefois entre le 6ième siècle et le 14ième siècle !C’était une forme de résistance contre la colonisationarabo-islamiste de l’Afrique du Nord.On sait aussi que l’un des tout premier mouvementsouverainiste Nord Africain était celui des Kharéjites(càd Hors la Loi) qui avait fondé au 8ième siècle unroyaume ayant pour capitale Tahert , et qui avaienttraduit le coran en berbère. Les Kharédjites avaientcoupé les ponts avec le Khalifat Oméïade et fondèrentle premier état algérien véritablement national. LesIbadites dont les descendants aujourd’hui sont lesMozabites (Algérie), les Djerbiens (Tunisie) et lesNefoussiens (Libye) formaient la branche la pluspuissante du Kharédjisme. La ville de Tihert, fondépar le chef Ibadite Ibn Rostum, en 791 était située àneuf kilomètres de l’actuelle Tiaret. Au Maroc, les Miknasa (branche des Kharédjites)avaient fondé, en 757, le royaume de Sidjilmassa , àl’orée du désert, maître des oasis et des routescaravanières vers le Soudan (actuel Mali). LesBerghawata, qui avaient participé aux expéditionsguerrieres de leur chef Maïsara contre les gouverneursoméïades de Tanger, eurent pour chef militaire etguise un certain Salih.Après le kharédjites, les Kétama de Bougie prennent lerelais dans cette résistance de Tamazgha au roulotcompresseur des arabo-islamistes (perçus comme devéritables colonisateurs). Pour ce faire, lesImazighen Kétama vont sympatiser avec les Perseschiites, et vont conquérir toute l’Afrique du Nord etl’Égypte, et créer pour un descendant d’Ali l’empirefatimide. En effet, pour les shiites, aucun dessuccesseurs de Mohammed ne fut un Khalife légitime,seuls Ali et ses descendants, fils de Fatima, sont leschefs héréditaires de la communauté islamique.C’est la tyrannie des Khalifes Oméïades et Abbassides,se comportant en colonisateurs à l’égard desnon-arabes, qui va rapprocher les Perses et lesImazighen. Les shiites Perses dépêchent à Tamazgha unexcellent stratège du nom Abou Abd Allah en 893. Cethomme réussit à convaincre les Kétama de lasupériorité de la doctrine chiite, et à faire duvillage Ikjan (dans les Babors) une forteresseinexpugnable du chiisme. Les Kétama, subjugués, sontgroupés en une solide armée qui lui est dévouée corpset âme. C’est ainsi qu’ils fondèrent la dynastiefatimide (3ième Khalifat panislamique après celui desOmeyyades et des Abbassides) qui s’étendait jusqu’enÉgypte. L’université d’El Azhar au Caire est une deleurs créations. Par la suite, deux autres empires Amazighs vont sesuccèder dans Tamazgha du 10ième au 14ième siècle :Les Almoravides et les Almohades. Les Almohades vontréaliser l’apogée à la fois de l’histoire et de lapensée de ce temps et faire de Cordoue la capitale dumonde.On sait maintenant que ce sont les Kabyles (lesKetama) qui furent à l’origine de la création du 3ièmeKhalifat musulman : le Khalifat Fatimide. En effet,les Imazighen d’Afrique du Nord se sont alliés versl’an 900 aux shiites Perses pour mettre fin à cettetyrannie arabe des Khalifes abbasside de Baghdad etOmeiyade de Damas. Ibn Khaldoun écrit "...Quand lesFatimides furent parvenus à établir leur domination enIfrikia, Ziri (fils de Menad, gouverneur de Tamazghasous l’autorité Abbasside) passa de leur cöté à causedes liens de clientèle qui attachaient sa famille àcelle d’Ali Ibn Abi Taleb, et, dès lors, il se montraun de leurs partisans les plus dévoués...". Ziridevint chef des Sanhadja et bâtit la ville d’Achir surle flanc de la montagne du Titeri. Il reçut lecommandement de la ville d’Achir et de la province deTahert. Ibn Khaldoun écrit :"...Quelques temps après,Ziri autorisa son fils Bologguin à fonder troisvilles, l’une sur le bord de la mer et appeléeDjazaïr-Beni-Mezghanna (les îles des enfants deMezghanna), et l’autre sur la rive orientale du Chélifet appelée Miliana ; la troisième porta le nom deLemdia (Médéa). Bologguin fut investi par son père dugouvernement de ces trois places, qui sont encoreaujourd’hui (à l’époque de Khaldun) les villes lesplus importantes de Tamazgha centrale. Ziri perdit lavie en juillet 971 dans un combat qui opposait lesFatimides aux Maghraoua (des partisans des Oméïadesd’Espagne). Son fils Bologguin lui succèda et réussità assoir son autorité sur toute Tamazgha et à fairedisparaître la domination des Oméïades.Après avoir établi leur autorité sur toute l’Afriquedu Nord, les Ketama s’emparent de la Sicile etconquirent l’Égypte pour établir leur capitale auCaire en 973. Ils laissent le gouvernement de Tamazgha(Afrique du Nord) à leur lieutenant Bologguin, fils deZiri, fils de Menad. Bologguin mourut en mai 984 , àOuarekcen, localité située entre Sidjilmessa etTlemcen, pendant qu’il rentrait d’une longueexpédition.En 1045, les Zirides rejetèrent l’autorité du KhalifatFatimide et proclamèrent la souveraineté de Tamazghaavec un retour à l’orthodoxie sunnite. Gabriel Campsécrit "...Pour punir cette sécession, le Khalifefatimide "donna" Tamazgha aux tribus arabes, tropturbulentes, qui avaient été cantonnées dans le Saïs,à l’est du Nil, en Haute Egypte. Ces tribus, Djochem,Atbej, Zoghba, Riyah, Rebia et Adi, se rattachaient àun ancètre commun, Hilal, d’où le nom de l’invasionhilalienne ; les Beni Hilal, bientôt suivis des BeniSolaïm et des Beni Mâqil, pénètrent en Tamazgha vers1051...". Ibn Khaldoun avait dépeint ces Arabesbédouins comme une armée de sauterelles détruisanttout sur son passage. En tout leur arrivée devaittransformer radicalement le visage de Tamazgha etl’arabiser en grande partie. C’est de cette époque du Khalifat Fatimide que nousvient la célébration, jusqu’à maintenant, de l’Achoura(taâchurt)d’un bout à l’autre de Tamazgha. Dans lespays shiites, le 10 Moharram commémore l’anniversairede la bataille de Kerbala en l’an 60 de l’Hégire (680de notre ère) au cours de laquelle tomba Sidnal-Hocein fils de Sidna Ali Abu Thaleb et petit-fils duProphète. La veille est marquée par le jeûne desascètes shiites et le jour de l’achoura est un jour dedeuil pour la shiaâ. Ce dernier élement est de trèsloin celui qui contribue le le plus à donner à cettefête, dans les populations rurales de Tamazgha, uncaractère de gravité, inchangé depuis les Fatimides.

Introduction de Tamazight au BEM



Satisfaction...
Certes, beaucoup reste à faire dans ces domaines, mais il ne faudrait pas oublier cette “avancée remarquable” qui n’est pas le fait du simple hasard, mais du combat sans relâche de plusieurs générations, de feu Mouloud Mammeri en passant par tous les autres acteurs jusqu’aux martyrs du Printemps noir.
“Personne ne l’aurait cru. Je n’en reviens pas !”, nous déclare à chaud, avant-hier, un enseignant de tamazight accosté devant un centre d’examen à Tizi Ouzou. Effectivement, nous avons ressenti aussi bien chez les candidats que chez les enseignants de cette langue une grande émotion.
Pour cette quatrième année de la réforme du système éducatif, ils étaient 12 800 candidats à l’échelle nationale à avoir composé dans cette langue.
Interrogé, un directeur de CEM dans la région de Draâ El Mizan où la langue de Massinissa a été introduite dans les établissements scolaires au lendemain des accords du 22 avril 1995, nous a appris contrairement à ceux qui disent qu’elle était facultative, qu’elle était obligatoire pour tous ceux qui l’ont étudiée dès la 1re AM.
De leur côté, les chefs de centres étaient satisfaits des efforts faits par la tutelle en regroupant dans des salles tous les candidats inscrits pour cette épreuve. Dans une virée au CEM Boubeghla à Tizi Ghennif, le chef de centre nous a informé qu’au niveau du centre, il y avait au total cinq salles désignées pour les candidats amazighofones, ceci est pour le côté organisationnel.
Un autre chef de centre remarque que si cette épreuve est prévue pour l’après-midi de ce mardi, ce n’était pas pour la négliger, mais c’était beaucoup plus pour faciliter l’organisation. Après la sonnerie de quatre heures trente, nous nous sommes rapprochés des candidats.
“C’est facile”, nous dira Lydia avant de laisser une autre fille exprimer ses sentiments : “Depuis ma première année au collège, je ne rêvais que de composer dans ma langue. Maintenant, mon souhait est de la poursuivre au lycée afin de la passer au Bac. J’ai déjà fixé mon avenir : enseignante en tamazight. Il faudrait se dévouer pour l’encourager”, nous dira à ce sujet Lila. Le sujet était à la portée des élèves. Nous avons remarqué que le sujet était imprimé dans trois transcriptions : arabe, latin et tifinagh. Un organisateur de cet examen nous a fait savoir que le choix des caractères était laissé à l’appréciation des professeurs.
D’ailleurs, les quatre manuels de la 1re AM jusqu’à la 4e AM sont conçus de la sorte. Sur ce point précis, un pionnier de cet enseignement était loin d’être convaincu de cette manière d’agir : “Il faudrait choisir l’utilisation d’un seul caractère. Je pense que le meilleur est celui qui convient au contexte actuel. Il ne faudrait pas aussi confiner la langue amazigh seulement dans son environnement géographique. Si on veut que cette langue réussisse, il lui faudrait des bases solides. Pour le moment, les caractères latins sont les plus adéquats car toutes les autres études sont faites dans ces caractères. C’est le moment de casser cet autre tabou”, lance-t-il avant de se demander : “On parle toujours du centre pédagogique pour l’aménagement linguistique de cette langue. Quand verra-t-il le jour ?”.
Certes, beaucoup reste à faire dans ces domaines, mais il ne faudrait pas oublier cette “avancée remarquable” qui n’est pas le fait du simple hasard, mais du combat sans relâche de plusieurs générations, de feu Mouloud Mammeri en passant par tous les autres acteurs jusqu’aux martyrs du Printemps noir. Avant de quitter le deuxième collège où nous nous sommes rendus, un professeur intervient pour conclure : “Tamazight est officiellement une épreuve dans l’examen du BEM. Elle attend toujours sa généralisation à l’échelle nationale. Aujourd’hui, le nombre de candidats ne représente même pas 1% du total. Alors que tous les moyens existent, il suffit seulement d’une volonté politique”. Espérons que l’année prochaine, le nombre de candidats doublera et, pourquoi pas, triplera.

Les autorités répriment des étudiants Amazighs



L’Université Ibn Zohr à Agadir (sud du Maroc) a été le théâtre d’agressions violentes contre les militants du Mouvement culturel amazigh (MCA), par de soi-disant étudiants sahraouis.
Suite à ces agressions répétitives qui « sévissent dans les universités marocaines et qui visent les étudiants amazighs militants et sympathisants du Mouvement culturel amazigh », un groupe de militants, à travers une déclaration, lance l’initiative de la création d’un Comité de soutien pour les détenus du Mouvement culturel amazigh , ainsi que de solidarité avec toutes les victimes de ces « agressions criminelles » et avec les détenus poursuivis pour des « chefs d’accusations arbitraires » qui visent à faire taire toutes les voix libres, à subjuguer les militants amazighs et réprimer les luttes légitimes de l’étudiant marocain. Lit-on dans la déclaration. Ces étudiants « ont subi toutes les formes de violence, poursuites judiciaires ,condamnations arbitraires et emprisonnements »., ajoute la déclaration. D’autre part, le comité de soutien lance un appel à « tous les militants et à toutes les militantes amazighs(es) » pour réagir en faveur de cette cause, à savoir « la libération des militants détenus auprès des autorités marocaines », soit par une adhésion à ce comité en soutenant financièrement ou moralement ses démarches dans les jours à venir. Les animateurs du comité soulignent que « la première assemblée de la création de ce comité tenu le dimanche 20 mai 2007 à 15:00 au local de l’association Azemz Bumal n Dades, Warzazat (Maroc) ». par ailleurs, ils expliquent qu’après avoir passé en revue les détails du projet et avoir discuté des démarches à prendre, l’assemblée a élu les membres volontaires présents et a chargé d’autres membres qui ont confirmé leur adhésion par email ou par téléphone, comme des représentants pour le comité dans leur région de leur résidence . Le comité n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger le pouvoir marocain, à cet effet il déclare que « le système makhzenien est intervenu pour rafler et arrêter massivement des militants et sympathisants du Mouvement culturel amazigh. Le makhzen corrobore, encore une fois, son alliance objective et absolue avec des bandes criminelles sur la base de communautarisme arabiste », estime le comité, qui ajoute que « ceci intervient après que le makhzen ait dompté et intégré quelques éléments supposés amazighs dans ses cages institutionnelles », allusion faite à l’Institut royal de langue et culture berbère.
Cette répression systématique s’inscrit, selon le comité, « dans la lignée d’un plan hideux préétabli qui vise à brimer et contenir l’élan militant, actif et autonome du Mouvement culturel amazigh par l’agression de ses militants. Agressions successives qui ont commencé à l’Université de Kenitra et Taza ». tout en réitérant leur détermination à engager toutes les formes de lutte pour libérer immédiatement et inconditionnellement tous les militants du Mouvement culturel amazigh d’Agadir, et pour que cessent la violation des domiciles, les menaces et le kidnapping de leurs militants. Le comité est résolu à lutter pour faire valoir les droits et intérêts de l’étudiant marocain, pour le respect de l’enceinte universitaire, et pour une société libre et démocratique, lutter pour défendre les sites universitaires du MCA et prémunir l’Université de la pensée exclusiviste et totalitariste. Enfin le comité se révolte et dénonce, l’intervention systématique et barbare des forces makhzeniennes contre les militants du Mouvement culturel amazigh d’Agadir ; les agressions délibérées que subissent les militants du Mouvement culturel amazigh par des pseudo-étudiants sahraouis.
Il dénonce aussi, les détentions arbitraires, les kidnappings et les violations des domiciles des militants du Mouvement culturel amazigh et de tous les étudiants, ainsi que les agressions sauvages à l’égard de leurs militants à Taza par des forces occultes arabistes sous couvert de Programme Conjoncturel (point de vue 1996), et le silence total des médias sur cette agression makhzenienne sauvage. Avec cet énième injustice à l’égard des mouvements berbèristes, les militants des droits de l’homme, de la démocratie nord-africain sont plus que jamais interpellés pour conjuguer leurs efforts afin de rendre à cette langue et culture la place qui est la leur.

La tombe de la Kahina arabisée!



Kahena (ou Kahina), de son vrai nom Dihya est, , avec Koceila, la principale figure de la résistance berbère à l’avancée des troupes musulmanes entre 695 à 705. À l’aube de l’arrivée des arabes en Afrique du Nord, l’unité politique et administrative de la Berbérie Orientale et Centrale était en grande partie réalisée par Koceila mais celui-ci décède en 688 et Dihya devient la seule chef berbère restante pour organiser la lutte.
Visiter la tombe de la Kahina a toujours été notre rêve. Nous nous sommes renseigné auprès des militants de la cause amazighe pour connaître le lieu où est enterré notre reine. Leurs réponses étaient trop vagues. Elle est enterrée en territoire chaoui. Mais où exactement ? Le territoire chaoui est large ? A Oum El Bouagahi, Batna, Khenchla, Guelma… ? Où exactement ? Cette fameuse question taraudait notre esprit ! Un hasard a voulu que l’on rencontre, à Bgayet, un militant de la cause Amazighe originaire de Batna. Nous avons, bien sûr, commencé notre discussion par le combat identitaire. Notre joie était au top au moment de connaitre enfin l’adresse exacte de la tombe de notre reine. Kahina est enterrée à Baghai, département de Khenchla. Depuis ce jour, notre souhait était de visiter Baghai.
Le jour est finalement venu pour exaucer notre grand souhait. Une fois à Baghai, nous avons été surpris et déçu de découvrir que « Ksar El Kahina » était abandonné par les autorités. Nous n’avons pas pu y accéder et nous n’avons trouvé personne pour nous orienter… Notre plus grande déception etait l’absence totale d’écriture Amazighe. Pis encore… d’aucun symbole berbère. En Algérie, le pouvoir arabo-islamiste s’efforce d’arabiser même les tombes !
Nous lançons un appel, à tous les imazighen, et surtout aux associations qui militent pour la réhabilitation du patrimoine Amazigh à organiser des excursions à Baghai et rendre la tombe de la Kahina un véritable lieu de pèlerinage pour tous les berbères du monde.

mercredi 20 juin 2007

L’Alphabet hiéroglyphique de l'ethnocide


Quand les pouvoirs nord-africains se mêlent de Tamazight, c’est pour mieux la détruire. La création même de ce HCA (Haut Comité à l’Amazighité) en Algérie en 1995 et de l'IRCAM (Institut Royal de Culture Amazigh) au Maroc en 2001 procède de cette politique machiavélique visant à reporter l’officialisation de la langue de Massinissa aux calendes grecques.

Ainsi, on comprend mieux la défection d'éminents chercheurs dans le domaine amazigh comme le professeur Chaker, à ce colloque qui vient ainsi d’accoucher d’une souris : la recommandation du graphisme Tifinagh comme alphabet amazigh ! Donc, après la monarchie marocaine absolue, c’est au tour du pouvoir assassin véhiculé par son gouvernement virtuel épaulé par les "Imazighens Khobzistes de service" de proposer le Tifinagh qui a, certes, sa place au musée, mais sûrement pas à utiliser pour faire fructifier la recherche en Thamazight.
Une telle recommandation équivaut en réalité à un décret puisque le pays vit encore sous l’état de siège. Le HCA et l'IRCAM, pendant qu’on y est, pourraient même décréter, s’il le désire, l’alphabet hiéroglyphique. Ce ne sont que des instruments des pouvoirs haineux et viscéralement anti-amazigh. Autrement, qu’attendent t-ils pour exiger l’ouverture des chaînes de TV en Tamazight, pourtant promises depuis des années ? C’est pour dire que ce genre de recommandation est caduc. Ce qui est rassurant dans cette histoire c’est qu’aussi bien le HCA, l'IRCAM que leurs patrons (les pouvoirs despotiques algérien et marocain) n’ont aucune crédibilité, ni légitimité auprès des Imazighen, notamment ceux de Kabylie. Pour ces derniers, ce choix a été fait au siècle dernier en adoptant l'alphabet universel car toutes les études montrent qu'il est l'alphabet le plus adapté et le plus à même de permettre l'épanouissement de notre et culture multimilenaires. Il faudrait donc qu’il fasse froid en enfer avant qu’ils suivent cette "recommandation" menant tout droit à l’ethnocide.

Un conseil supérieur et une académie pour tamazight



On efface tout et en recommence. Douze ans après la création du Haut-commissariat à l’amazighité, l’Etat va créer deux nouvelles entités pour lui succéder : un conseil supérieur à la " langue nationale tamazighr " et une académie remplaceront le HCA.
Si la décision n’est pas encore signée, le décret présidentiel portant création des deux institutions est prêt au niveau de la présidence de la République. Il sera étudié au cours d’un Conseil des ministres.
Sur le plan pratique, le projet de décret porte essentiellement sur la création d’un conseil composé d’une vingtaine de personnes et baptisé " Conseil supérieur de la langue nationale tamazight ". Il comptera 13 membres représentants autant de ministères, dont ceux de la Culture, les Affaires religieuses, de l’Environnement et de l’Education. 7 à 10 personnes seront choisies par le président de la République parmi " les compétences nationales " sans aucune autre précision. Le Conseil comptera, également, quatre enseignants universitaires et deux chercheurs choisis par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La création de cette institution, un engagement pris par Ahmed Ouyahia lors de ses séances de dialogue avec les représentants du mouvement citoyen, remplacera, en réalité le Haut-commissariat à l’amazighité, une institution consultative, rattachée directement à la présidence de la République, qui n’a jamais exercé, en réalité, ses attributions. Pourquoi dissoudre une institution, malgré ses faiblesses, trop nombreuses d’ailleurs, pour la remplacer par une autre presque de même nature ? Seuls les concepteurs du projet ont la réponse, mais une réalité est là : plusieurs engagements concrets n’ont jamais été tenus. A commencer par ce projet de chaîne de télévision qui tourne depuis plus de trois ans sans jamais voir le jour. Un directeur, Said Lamrani en l’occurrence, a même été nommé et des films doublés mais qui sont restés dans les tiroirs.
Il faut également signaler que le haut-conseil qui va être créé, à l’image d’ailleurs de celui qui existe pour la langue arabe, aura, d’après le projet de décret présidentiel, le même organigramme que le Haut-commissariat à l’amazighité. Il aura, en plus du président, des directeurs, des directeurs d’étude et des sous-directeurs.
Par ailleurs, le même projet de décret prévoit la création d’une institution à caractère, apparemment, purement scientifique. Il s’agit d’une académie de langue amazighe. Elle (l’académie) sera composée essentiellement de chercheurs en tamazight.
Mais il semblerait que, jusqu’à présent, les démarches entreprises auprès de certains chercheurs, notamment établis à l’étranger, n’ont pas abouti, c’est derniers ayant peur de ne pas voir le projet se concrétiser. Il suffit de voir, d’ailleurs, le sort réservé à l’Institut pédagogique pour l’enseignement de tamazight, un institut mort-né présidé par l’éminent Abderrezak Dourari, pour se rendre compte que lorsque la volonté politique n’est pas au rendez-vous, les résultats ne sont pas toujours garantis.

mardi 19 juin 2007

L’épopée nord-américaine de "Mister" TAKFARINAS


Il ébahit à San Francisco et fait un tabac à Montréal.
La virée du chanteur kabyle Takfarinas dans le pays de l’oncle SAM, a débuté au centre des arts de San Francisco le 18 mai. Devant un public cosmopolite réunissant à la fois Américains, Kabyles et autres régions d’Algérie et de l’Afrique du nord, l’enfant de Tixeraïne a déployé tout son art sur scène. Le roi de la musique YAL, en l’espace d’un concert a tracé un sillon de bonheur dans le ciel américain pour des centaines de nostalgiques. Tous ceux, atteints du mal du pays ont trouvé leur guérisseur.
Animé par la charmante Nadia, qui a permis de faire un pont entre la langue anglaise d’une partie du public et le Kabyle de l’artiste. Comme les événements d’une telle intensité pour les expatriés se comptent sur les doigts d’une main, le spectacle est vécu comme une cure de jouvence. La piste de danse n’a pas désemplie tout au long du concert. Goutte par goutte, seconde par seconde, l’heure et demi de fête, est savourée telle des perles de miel extraites des ruches jonchant les prairies fleuries du Djurdjura.
Le spectacle devrait durer une heure et quart, avec deux rappels bruyamment réclamés par le public, les organisateurs ont rallongé le plaisir d’une bonne vingtaine de minutes. Malgré la rigueur américaine pour le respect des horaires, c’est avec un esprit festif que la directrice exécutive du festival Mme Denise Bradley (équivalent en France du commissaire), a accepté. Happés par le rythme, les organisateurs comme dans un spectacle des Derviches Tourneurs, ont laissé libre cour à l’expression gestuelle de leur joie. M. Andrew Wood directeur du festival Rhodessa Jones directrice de la programmation et tout le staff technique se sont retrouvés sur scène pendant les vingt dernières minutes à se déhancher.
Les Algériens établis aux Etats-Unis qui sont, pour la majeure partie des Kabyles, ont fait des milliers de kilomètres pour assister à l’événement. New York, Boston, Washington… toutes les villes américaines sont représentées. Moh Allileche, le troubadour de la chanson kabyle sur la baie Californienne, était de la partie. À ses côtés Moh Aazzi et Madjid Ramdane et tous les anonymes.
Parmi l’assistance des personnalités de marque se sont mêlées à la foule. Le corps diplomatique français accrédité aux Etats-Unis, s’est distingué par une présence remarquée. Autour du consul général de France à San Francisco M. Frédéric Desagneaux et de Mme Karen Rispal conseillère culturelle de l’ambassade, étaient présents, l’attaché culturel du consulat M. Christophe Musitelli et de toute son équipe. L’hospitalité des diplomates français a retrouvé ses lettres de noblesse dans les salons de la résidence privée du consul général. Un dîner où tout le gratin de la scène artistique de la côte ouest américaine est convié. Dans son discours de bienvenue Monsieur le consul général a loué les mérites et les qualités artistiques de M. Takfarinas, qu’il a présenté comme son invité d’honneur. Il a rappelé l’origine algérienne de son hôte, que son pays la France a adopté.
Le lendemain du concert, Kevin Cloud, un Américain, a organisé un barbecue dans son jardin à Oakland. Dans le cadre de ce voyage il est à rappeler que 2 visites pédagogiques avec des écoliers Américains ont eu lieu. La première s’est effectuée dans la résidence à l’école Bessie Carmichael- ExCEL / Embarcadero le 16 mai. La deuxième a eu lieu dans une école d’art, School of the Arts de San Francisco.
La chose qui a le plus marqué Takfa, c’est quand un écolier Américain a dis que : la langue la plus parlée au monde n’est pas l’anglais, mais la musique. Là, l’artiste répond « Vive Tamazgha, Vive la musique ».

Le danger islamiste en Kabylie


Voici ci-dessous une contribution du village Selloum, entre Taqervuzt et Rafur. Elle montre à quel point, si on laisse faire, la bétise humaine et islamiste peut défigurer nos villages et porter atteinte à la Kabylie.
La rédaction de Kabyle.com
Le comité du village a décidé d’établir un nouveau règlement qui sera voté et appliqué dans les jours qui viennent, sous peine d’amendes et autres sanctions. Les principaux points de ce fameux règlement, concernent :
• Une légèreté dans la conduite des femmes et des jeunes étudiantes du village, qui auraient un comportement exagéré dans leurs tenues vestimentaires, dans leur conduite avec leurs camarades de classe et dans leur éducation. • Sur la tenue vestimentaire d’été, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. • Sur la consommation d’alcool.
Les mesures à prendre, d’après ce comité, sont les suivantes :
• Instaurer un nouveau règlement pour les femmes, en limitant leurs déplacements individuels, et en imposant une tenue conforme aux textes du Coran. • Imposer une nouvelle tenue vestimentaire, interdisant pour les hommes de se mettre notamment, en bermudas et pour les femmes les tenues décolletées. • Interdire une libre consommation d’alcool. • Limiter le temps pour les fêtes d’été jusqu’à minuit.
Voici essentiellement, les décisions qui ont étaient prises par le comité du village, cette semaine, et qui seront adoptées dans les jours qui viennent.
Mais qui sont donc ces nouveaux sages qui veulent nous corriger ?
Vous rappelez vous, les vieux comités de sage désignés par le village, constitués essentiellement d’hommes dépassant la cinquantaine voire la soixantaine. Ces hommes ont su combler le vide juridique que l’Etat ne pouvait pas remplir. Oui ! Ils ont pu s’occuper de tous types de conflits d’individus d’une même ou de différentes familles. Ces hommes là avaient une expérience de vie sincère, puisée dans un patrimoine profond avec de traditions riches.
Qu’est ce qu’on les regrette ces hommes là !!!
A présent ce soit disant comité du village, constitué essentiellement de chômeurs, puise ses soit disant règlements dans des exemples de sociétés islamistes, intégristes et arabo-baatistes tels l’Iran et l’Afghanistan.
Aujourd’hui la question qui se pose est : voulons nous transformer notre village en Iran ?
Car si l’on vote ce règlement, on votera bien prochainement une loi qui coupe les mains des gamins qui volent une figue au passage d’un champ, et pourquoi pas une autre loi sur la lapidation de nos femmes nos filles et nos mères pour avoir discuté avec camarade, collègue ou voisin.
Ces gens là qui viennent nous faire des leçons de civisme et de cohabitation, sont entrain de nous intimider, nous habitants du village, en nous tenant par l’oreille comme des gamins qui auraient fait des bêtises, pour nous faire la leçon sur la manière d’éduquer nos enfants et de superviser nos femmes et sur la manière de nous habiller et même celle de faire la fête.
Nous condamnons ces manipulations mafieuses et les considérons comme atteinte aux libertés individuelles.
Nous avons une seule réponse à cette provocation. La Kabylie, ce pays où le respect d’autrui est une institution, la liberté une valeur, la fraternité une devise, n’a aucune leçon à recevoir de tel ou de tel peuple.
Nous sommes, souvenez vous, des berbères. Des hommes et des femmes libres qui avons pour unique combat celui de la liberté et de la reconnaissance de la langue et la culture berbère. Souvenez vous aussi, comme on a souffert pendant les années noires, des frères Azouz et des frères Yahyaoui décédés tout les quatre sous les feux des islamistes intégristes. D’une décennie où l’on confondait mariages et enterrements. Où on limitait toutes nos libertés de mouvements et d’expressions. Ouvrons les yeux sur des pratiques qui peuvent s’avérer plus dangereuses qu’on ne le pense.
Nous avons cru que ces années étaient derrières nous, et qu’à présent nous avions d’autres préoccupations. Pensons-nous à assurer la sécurité de nos enfants, et leurs fournir un minimum de confort ? Pensons-nous à assurer un transport commun pour les collégiens et lycéens qui parcourent une distance invraisemblable par tous les temps, matin et soir ? Pensons-nous à créer des lieux de détente et de loisirs pour ces jeunes là qui ne demandent qu’à s’ouvrir sur un monde qu’ils ignorent totalement ; une salle de sport, une bibliothèque, une association culturelle ?
Voilà ce que seraient les solutions pour occuper les adolescents et absorber leur énergie ! Au lieu de les frustrer d’avantage en leur infligeant des mesures étranges et complètement dépassées.
Ne nous laissons pas manipuler par des idées qui ne nous ont jamais appartenues. Battons-nous pour une société de liberté et de démocratie et non pour une société d’interdits et d’autorité.

vendredi 8 juin 2007

Algérie - Culte : L’Etat algérien fixe les règles du jeu


Pratique du culte non musulman en Algérie

Les pouvoirs publics ont décidé de mettre le holà dans la pratique des cultes non musulmans en Algérie. En effet, plus d’une année après l’adoption de l’ordonnance n°06-02 bis du 28 février 2006, fixant les conditions d’exercice des cultes autres que musulman, un décret exécutif vient d’arrêter définitivement les nouvelles règles pour ce genre d’activités religieuses.

Le texte en question, qui porte sur les conditions et modalités du déroulement des manifestations religieuses des cultes autres que musulman, a été publié dans le Journal officiel. Ses dispositions s’inspirent largement de celles édictées par l’ordonnance de février 2006, sommant les étrangers résidant en Algérie de se constituer en association pour pouvoir exercer librement leur culte. Ainsi, dans son article 2, le décret définit d’abord la notion de manifestation religieuse qui est « un rassemblement momentané de personnes, organisé dans les édifices accessibles au public par des associations à caractère religieux ». Il va de soi que ce décret exclut formellement toute autre activité cultuelle qui n’obéirait pas à ces exigences. Le législateur met un autre tour de vis à la pratique religieuse occulte, en subordonnant la manifestation à un feu vert préalable du wali (le préfet) comme précisé dans l’article 3.

Les organisateurs de l’activité religieuse doivent en effet formuler une demande « au moins cinq jours » avant son déroulement. Et comme pour identifier les auteurs, les pouvoirs publics exigent désormais que ladite déclaration soit signée par trois personnes jouissant de leurs droits civils et qu’elle comporte tous les renseignements liés à la manifestation. « Il s’agit notamment des noms, prénoms et domicile des organisateurs, de l’objet de la manifestation, de la dénomination et le siège de l’association, du lieu, du jour, de l’heure et de la durée du déroulement de la manifestation. » Les organisateurs devront également indiquer le nombre envisagé de participants et les moyens prévus pour assurer son bon déroulement « depuis son début jusqu’à la dispersion des participants ». Une fois cette déclaration faite par un représentant « dûment mandaté », l’administration délivre un récépissé indiquant les coordonnées des organisateurs et les numéros des pièces d’identité des personnes ayant fait la déclaration. Le décret exécutif autorise le wali à demander aux organisateurs « 48 heures après le dépôt de la déclaration » de changer le lieu de la manifestation en proposant un lieu présentant les garanties nécessaires à son bon déroulement en matière d’hygiène, de salubrité et de tranquillité publique. L’article 6 de ce décret donne également la latitude au wali d’interdire tout simplement « toute manifestation qui constitue un danger pour la sauvegarde de l’ordre public et en informer les organisateurs ». Cela étant dit, bien que le législateur ne fait aucune allusion à un quelconque culte étranger, il est loisible de deviner qu’il s’agit d’un texte ciblant principalement le prosélytisme des évangélistes. En effet, depuis quelques années, la campagne d’évangélisation défraye la chronique nationale au point de susciter une grosse polémique sur son ampleur et sa propagation géographique.

La Kabylie est ainsi citée — à tort ou à raison — comme le fief de prédilection de ces prosélytes en herbe. Sous couverts de tourisme, d’activités humanitaires et autres partenariats associatifs, des missionnaires — sans soutanes — s’adonnent à une évangélisation, y compris dans certains villages. Des écoles et autres locaux désaffectés font office de chapelles et de petites églises où sont célébrées les messes. Mais le phénomène est loin d’être circonscrit à la Kabylie. La pratique du prosélytisme évangéliste au sud du pays passe pour un fait de société presque normal d’après certaines sources. Ce sont justement ce genre de manifestations à l’ombre de la loi que les autorités entendent bannir à travers ce décret afin de pouvoir éviter d’éventuels dérapages dans la pratique religieuse. Il y a lieu de préciser que la communauté catholique est la minorité religieuse la plus représentée en Algérie. Elle est estimée à quelque 11 000 fidèles, selon les statistiques du ministère des Affaires religieuses.


one man show amazigh


Aslal, ne vous dit certainement rien ! C’est un humoriste originaire de la région d’Agadir qui dit avoir réinventé de fond en comble "l’art comique amazigh, tabaqchicht". "Exit les thèmes traditionnels ! Le comique amazighe doit vivre avec son temps."

Si ses spectacles tournent autour du chômage des jeunes, de la crise économique, de la politique, et surtout de l’identité, aslal n’hésite pas une seconde pour mettre en avant son amazighité.

Dans un de ses sketchs il revient sur l’histoire de ce père de famille qui voulait donner le prénom berbère « anaruz » ( espoir), à son fils , avec un préposé de l’état civil marocain plutôt désopilant. Pour celui-ci anaruz c`est « ana rruz » ( je suis le riz)...

Grâce à son talent et un phrasé incisif , il décortique la société. Souvent sans aucune langue de bois et sans aucune autocensure. Son sketch sur le député parlementaire est un modèle du genre. La politique et surtout les politiciens sont brocardés sans aucune retenue. Ses mots sont comme des flèches qui ne ratent jamais leur cible.

Ses one man show sont des succès surtout auprès de la jeunesse scolarisée et des intellectuels amazighes. Alors procurez vous sa cassette et vous serez agréablement surpris par cet humoriste talentueux.

jeudi 7 juin 2007

Une nouvelle tragédie menace les Touaregs du Niger



Les Touaregs du Niger sont une nouvelle fois confrontés à une situation qui suscite une extrême inquiétude.
Pasteurs, nomades, occupant les immensités désertiques du nord du pays, ils ont vécu longtemps libres mais en marge des préoccupations des pouvoirs qui se sont succédés à la tête de l’Etat nigérien. Après l’indépendance du pays en 1960, les Touaregs ont été écartés des principaux centres de décision de l’Etat, tant au niveau national que local et sur le plan socioéconomique et culturel ils ont subi et continuent de subir l’exclusion et les discriminations multiformes qui font d’eux des citoyens de seconde zone. De ce fait, leurs besoins fondamentaux tels que l’éducation, la santé et l’accès à l’essentiel des droits sociaux de base leur font cruellement défaut. L’analphabétisme et le faible niveau d’instruction et de qualification sont ensuite utilisés comme motifs pour refuser l’emploi des Touaregs dans les entreprises et la fonction publique. En même temps, les ressources naturelles qui se trouvent sur leurs territoires comme les gisements d’uranium et de charbon (qui représentant plus de 60% des exportations du Niger), sont exploitées par des firmes étrangères, notamment la société française AREVA, sans aucune retombée économique pour les populations locales, exceptée la pollution radioactive.
Lorsque dans les années 1990 les Touaregs ont protesté contre leur état de marginalisation et la spoliation de leurs richesses, le gouvernement a réagi par la violence, faisant massacrer par l’armée, des milliers de civils, en toute impunité. Depuis, des accords de paix ont été signés en 1995 entre le gouvernement et les représentants touaregs, prévoyant un plan de rattrapage économique et social pour les régions touarègues, la décentralisation du pouvoir et l’intégration des combattants dans les services de sécurité et l’administration, comme conditions du retour à la paix et à l’unité nationale. Malheureusement, les textes n’ont trouvé aucun terrain d’application, excepté le volet sécuritaire dont finalement le seul but était de désarmer les combattants touaregs. Du coup, une nouvelle rébellion éclate en 2004 et se termine elle aussi par des accords mais qui ne sont que très partiellement suivis d’effets. Ainsi au Niger, l’histoire se répète presque à l’identique, les mêmes causes produisant les mêmes conséquences. En attendant, les aléas climatiques, les discriminations, les abus de pouvoir, la corruption, le chômage et la paupérisation ont fini par plonger les populations dans le désarroi.
C’est dans ce contexte alarmant que de jeunes cadres touaregs ont créé en février 2007, une nouvelle organisation dénommée le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), cadre et instrument de défense des droits et des intérêts des populations touarègues et des opprimés du Niger.
Dans un rapport rendu public dans lequel il fait le bilan de la grave situation que vivent le peuple Touareg et les autres communautés nigériennes, le MNJ présente à l’Etat nigérien un cahier de revendications politiques, économiques, sociales et culturelles susceptibles de permettre aux populations locales d’accéder à leurs droits fondamentaux, de vivre décemment et dignement et de restaurer durablement la paix dans cette zone.
Le Congrès Mondial Amazigh (CMA), ONG de défense des droits de la nation amazighe, se tient naturellement et de manière indéfectible aux côtés du peuple Touareg et soutient l’ensemble de ses légitimes revendications. Par ailleurs, le CMA met en garde le gouvernement nigérien contre le recours à l’option militaire aux conséquences absolument désastreuses et contre toute politique de diabolisation ou de mépris envers les membres du MNJ et l’appelle à reconnaître ce mouvement et à ouvrir sans délai un dialogue constructif avec ses responsables. Le CMA est disposé à contribuer à toute solution politique à ce conflit qui passe nécessairement par la satisfaction de la plate-forme de revendications du MNJ.
Le gouvernement nigérien est responsable de l’impartialité de l’Etat et du nécessaire respect des spécificités et des droits individuels et collectifs de chacun des peuples du Niger. Toute autre attitude des autorités ne ferait qu’hypothéquer davantage les chances de stabilité et de cohésion nationales.
Le CMA interpelle également la communauté internationale, particulièrement l’ONU et l’UE, afin qu’elle exige du gouvernement nigérien le strict respect du droit international et de tous ses engagements concernant notamment le respect des principes démocratiques et des droits humains
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mardi 2 décembre 2008

Prenez de la hauteur en sécurité!

Prenez la hauteur en sécurité avec les échelles Tubesca
C’est à l’Etablissement Louis Guillaud que revient la tâche de représenter une Société de grande renommée telle Tubesca. Au Maroc, tous les travaux en hauteur et les prestations de service liés à ce domaine des marches-pieds, échelles et échafaudage sont assurés par l’ ELG. En effet, Tubesca la référence européenne fabrique et commercialise les meilleurs produits concernant les échelles et échafaudage à travers le globe depuis 1954.
La priorité d’investir dans les ressources humaines :
La société Tubesca à jeté son dévolu sur le recrutement d’un personnel très qualifié puisque le groupe Tubesca emploie plus de 530 personnes et dispose d’un réseau de distribution très dense qui touche l’Europe, Les DOM-TOM, l’Asie, le moyen Orient et l’Afrique. Au Maroc, l’ETS Louis Guillaud, le représentant de Tubesca au Royaume s’accapare le marché pour tous ce qui est marchepied, échelles et échafaudages. Sur le plan financier, le groupe dont le siège social se trouve à Paris, ses comptes sont saints malgré la tourmente financière qu’ont connue tous les pays industrialisés. En effet, le chiffre d’affaire du groupe Tubesca est apparu consolidé de 258,3 millions d’euros au cours de l’année écoulée.
La reconnaissance des professionnels et experts :
Tous les modèles distribués par Louis Guillaud auprès des professionnels marocains, sont certifiés ISO 9001. Cette conformité aux normes se trouve attestée par les labels décernés par les plus grands laboratoires en France et en Allemagne. Cette reconnaissance des professionnels du secteur et les experts concerne tous la gamme de produits que fabrique l’entreprise : échelles, marchepieds, escabeaux qui, eux, sont couverts par la norme EN 131.
La proximité comme gage de confiance : La proximité de Louis Guillaud avec sa clientèle marocaine se manifeste dans l’intérêt que porte le représentant exclusif de Tubesca au Maroc aux salons professionnels tel que le SIB (Salon International de Bâtiment). D’ailleurs, cet établissement met en relief une disponibilité des stocks capable de couvrir tous les besoins du royaume en matière d’échelles, marchepieds et échafaudages.
La sécurité, condition sin qua non de fiabilité :
C’est presque un pléonasme de dire que les échelles de marque Tubesca résistent aux fortes charges. Il en est de même pour les échafaudages. Selon les avis techniques délivrés pour ses produits, les professionnels peuvent atteindre des sommets en toute sécurité. Plus de 1500 références dans le domaine de marque Tubesca tiennent à le garantir. Ces solides références peuvent même aller plus loin dans les louanges qui peuvent faire au succès du partenariat Tubesaca-Ets Louis Guillaud ; une collaboration réussie à plus d’un titre dont les meilleures années sont à venir. Cet avenir radieux qui s’annonce n’est pas à déplaire aux nombreux clients marocains de l’établissement Louis Guillaud qui ne ratent pas une occasion pour admirer les nouveaux produits Tubesca exposés au 31, Rue Pierre Parent, à Casablanca.
La passion du store
Crée en 1995, NEW LOOK STORES est une société spécialisée dans la fabrication des stores sur mesure. NEW LOOK STORES propose à ses clients des produits de qualité issus d’un savoir-faire et d’une expertise incontestables. Grace à son expérience sur le terrain, NEW LOOK STORES garantie le meilleur produit à des prix exceptionnels donnant ainsi à l’expression qualité-prix sa profondeur réelle. Disposant d’une équipe de jeunes techniciens qualifiés, d’une infrastructure de pointe en matière de fabrication de stores, NEW LOOK STORES assure un service après vente de haute qualité.
Quelques produits NEW LOOK STORES :
Stores Intérieurs
Stores Vénitiens :
Le store vénitien, considéré comme le plus élégant des stores et le plus mode de tous, décore tout en protégeant de la chaleur.
Stores verticaux:
Le store vertical remplit parfaitement sa double mission de décoration et de protection du soleil, en permettant de moduler la lumière en orientant ses lames. C’est un produit particulièrement qualifié pour les fenêtres, les baies vitrées des maisons, de bureau, pour les styles aussi bien classiques que modernes.
Store à enroulement :
Décoratif et facile à manier, le store à enroulement est pratique à l’usage ainsi qu’à l’entretien. Dans sa version « screen », il offre une toile ajourée, translucide et assortie d’un filtrage homogène de la lumière. Il est idéal pour les fenêtres de petite ou moyenne taille. L’emploi d’un tissu opaque permet de rendre le store à enroulement totalement occultant.
Panneaux Japonais :
Il nous arrive du pays du soleil levant. Le panneau japonais est un produit original qui apporte un charme particulier à votre intérieur. Conçu en panneaux souples de tissu, avec ou sans lattes horizontales, en pin vernie ou laqué. Chaque panneau, peut se déplacer librement le long d’un rail, qui se recoupe facilement en largeur.
Stores bateau :
Son esthétique intemporelle et irréprochable lui permet de s’intégrer dans tous les styles de décoration. Il est devenu le store d’intérieur le plus demandé à l’heure actuelle.
Moustiquaire :
La moustiquaire est un élément indispensable pour se préserver de tous les insectes. Sa toile de faible maille crée une barrière efficace contre la pollution extérieure, les insectes et les rongeurs.
Elle permet d’ouvrir portes et fenêtres aussi bien à la vertical qu’a l’horizontal sans contrainte pour favoriser la ventilation naturelle. De part sa conception, elle se fait discrète et totalement insensible aux intempéries.
Stores extérieur :
Esthétique, efficace et facile à installer, le store extérieur est un mode de protection solaire compact.
Terrasse, jardin, véranda, balcon peuvent devenir de véritables pièces à vivre. New Look Stores propose une solution motorisée et télécommandée, basée sur une technologie performante.
Interview avec Monsieur Samir Bennani, directeur général de New Look Stores
Bâtiment Magazine : Comment vous est venue l’idée de créer une entreprise de fabrication de Stores ?
Monsieur Bennani : New Look Stores à été crée en 1994, juste après mon retour du Canada ; le pays où j’ai fait des études en gestion. Je suis rentré au Maroc avec la ferme intention de créer une entreprise de fabrication de stores. L’idée m’est venue suite à mon intégration dans un groupe universitaire chargé de la restructuration d’une société de stores, chose qui m’a permis d’acquérir une grande expérience dans ce domaine. Je me suis lancé dans ce projet en toute confiance car je maîtrisais les rouages du métier.
Bâtiment Magazine : Comment ont été les débuts de New Look Stores ?
Monsieur Bennani : Mon dossier d’investissement était tellement bien étudié que je n’ai eu aucune difficulté de financement auprès des banques.
Sur le plan importation, production et commercialisation, j’ai veillé en personne pendant longtemps sur ces processus avant le recrutement de mes collaborateurs.
Bâtiment Magazine : Quel est l’évolution de New Look Stores sur le plan des ressources humaines ?
Monsieur Bennani : Nous avons commencé avec un effectif de trois personnes. Nous sommes aujourd’hui à 28 personnes dont 5 cadres. Au début, l’entreprise s’est implantée seulement à Rabat. New Look Stores s’est développée, et nous avons ouvert une succursale à Marrakech, à Fès, et une autre à Tanger.
Bâtiment Magazine : Quelles sont les champs d’action des succursales ?
Monsieur Bennani : L’unité de fabrication se trouve à Rabat. Les succursales s’occupent de la commercialisation des produits New Look Stores. Elles s’occupent aussi de la prospection, de la promotion, de l’organisation et de la participation aux foires. Mais, toute la gestion et la production se font au niveau de Rabat.
Bâtiment Magazine : Vos succursales ont-elles une autonomie ?
Monsieur Bennani : Nos succursales ont une autonomie au niveau de la publicité, de la prospection. L’équipe New Look Stores est une équipe très dynamique qui se réunit assez souvent pour discuter différents problèmes à tous les niveaux (importation, production, installation et service après vente, Je suis à l’écoute de tous mes collaborateurs. J’ai instauré au sein de la société New Look Store le principe de gestion participative ; de l’ouvrier jusqu’à moi-même (directeur général) participons à la gestion de l’entreprise.
Bâtiment Magazine : A quoi consiste votre activité au juste ?
Monsieur Bennani : Mon activité consiste à importer la matière première, la transformer, et puis à la vendre en un produit pris sur mesure. Mon principal souci est d’aller toujours chercher les nouveautés chez les fabricants concepteurs.
Bâtiment Magazine : Vos fournisseurs sont ils locaux ou étrangers ?
Monsieur Bennani : J’ai des fournisseurs en France, en Suède, en Belgique, et au Canada. Ma préoccupation est d’aller chercher les nouveautés. Pour cela, j’assiste aux foires internationales. Je cherche toutes nouveautés dans le domaine aussi bien pour les stores intérieurs que pour stores extérieur afin de les mettre à la disposition des architectes des décorateurs et des bureaux d’étude. Je suis, en quelque sorte, le trait d’union entre le fabricant concepteur, prescripteur et l’utilisateur final. Je suis aussi expert Somfy dans les régions Rabat, Fès, Tanger et storiste agrée Dikson.

Dewalt: La référence dans l’électroportatif
Des Débuts en fanfare
Depuis plus de 85 ans, Dewalt a la réputation de concevoir et fabriquer des machines industrielles robustes. Elle offre aux utilisateurs concernés une grande variété d’outils qui répondent à leurs besoins. Sur une échelle globale, la marque Dewalt chapeaute tout le secteur de l’électroportatif. Depuis 1922, quand Raymond Dewalt inventa la scie radiale, Dewalt a gagné une notoriété et une réputation mondiales par le design innovant de ses produits, la qualité et la valeur ajoutée, ainsi que l’attention particulière accordée aux besoins des utilisateurs finaux.
Un nom à protéger
L’appellation Dewalt nous renvoie directement vers un autre nom prestigieux qui n’est autre que le groupe Black and Decker. Ce tandem de choc n’a pas cessé de révolutionner le marché mondial d’outils et accessoires de haute performance depuis la création de la marque d’origine contrôlée en 1910.
En 1960, Black and Decker a acheté la société Dewalt. Depuis, cette dernière a fait ses preuves pour être une marque incontournable dans son secteur. «Nous offrons à nos clients la performance, la durabilité, la sécurité et la profitabilité», déclare un cadre supérieur de Dewalt, venu au Maroc spécialement pour enlever le voile sur la nouvelle stratégie adoptée par cette société sur le marché marocain.
L’intégration réussie au marché marocain
Le produit Dewalt a été représenté par l’établissement Louis Guillaud et Cie qui a été acheté en 1974 par la famille CHAHAD. Il a pu également créer des départements d’éléctricité, d’outillage, de jardinage, de fournitures industrielles, de sécurité électrique, de mesure, de régulation et de serrurerie. «Nous sommes à jour par rapport à ce qui se passe dans le monde de l’outillage pour arriver à l’intégrer au Maroc. Nous essayons également de développer notre activité constituée de plusieurs départements dont chacun se consacre à un nombre de produits pour donner des conseils et un savoir-faire à la clientèle. Notre stratégie vise le développement de notre activité. Notre démarche est toujours d’offrir une meilleure prestation de service pour nos clients», souligne un membre de la famille CHAHAD, représentant l’établissement Louis Guillaud et Cie.
En plus de ses services excellents et de proximité, Dewalt consacre un effort considérable en matière des ressources humaines et financières. C’est ce qui ressort des propos de M. Kheder lors de sa dernière visite au Maroc: «Le budget réservé à la recherche est de 100 millions de dollars avec 5 centres de design et 500 ingénieurs».
Il est à rappeler qu’en 1992, Dewalt, qui est aussi la plus grande entité du groupe de Baltimore (Maryland), a créé un événement en introduisant une ligne professionnelle d’outils électroportatifs. Et deux ans après, une ligne révolutionnaire d’outils sans fil a été également créée.
Last but not least, c’est en 1998 que Black and Decker a réalisé le premier milliard de dollars pour entrer ainsi dans le cercle fermé des entreprises très rentables.



Une nouvelle enseigne de Bricoma à Casablanca
L'ouverture d’un nouveau magasin Bricoma à Casablanca est prévue en Novembre 2008. En s’installant dans la capitale économique, c’est un pas de géant que vient de réaliser la filiale marocaine de Bricorama. Après les succès qu’ont connus les enseignes Bricoma de Rabat et d’Agadir, l’implantation à Casablanca n’est qu’une étape obligée pour être près du consommateur marocain qui devient de plus en plus exigeant dans ses choix du matériel de Bricolage.
La Mecque du bricolage :
Que vous soyez des novices dans la manipulation des outils de jardinage, de peinture ou des passionnés de jardinage, Bricoma est l’endroit où vous trouverez tous ce qui vous faut. En effet, Bricoma, l’enseigne marocaine spécialisée dans le monde du bricolage, jardinerie, droguerie, éclairage, rangement et outillage est devenue en espace de 5 années le carrefour du bricolage au Maroc. A l'instar des grandes enseignes européennes, «Bricoma ne se contente pas de proposer un large choix d'articles et de produits, mais aussi de faire découvrir tant aux spécialistes qu'aux amateurs, les innovations dans le domaine du bricolage, souligne M. Haytam Belaouad, responsable Marketing & Communication au niveau du siège social de Bricoma, à Casablanca. D'ailleurs, pour lui, le lancement de cette grande « foire permanente» de bricolage de Casablanca représente la continuité logique des activités premières du groupe Bricoma.
L’originalité marocaine :
Contrairement à une certaine idée répondue, la marque Bricoma qui est à 100 % une marque marocaine a commencé son activité de distribution en 2004. Après 5 années de dur labeur, la marque verra la naissance d’un nouveau magasin dans le grand Casablanca. Avant de se lancer dans ce projet ambitieux qu’est Bricoma, les responsables du groupe, puisqu’il s’agit d’un, avaient le choix entre devenir un franchisé ou créer sa propre marque. C’est ce dernier choix qui a été retenu. Normal, dans la mesure où derrière le représentant de Bricorama au Maroc (Ets Louis Guillaud) un savoir-faire de plus de trente ans dans le domaine de la quincaillerie, d’outillage et de fourniture industrielle. Cette expérience lui a permis d’investir dans ce secteur. Pour les responsables d’ELG, c’est une continuité logique. Ils importent des produits et les distribue dans un réseau de distributeurs traditionnels mais aussi chez des professionnels ou auprès des administrations.
Une affaire de famille :
La famille Chahad est à la tête des Etablissements Louis Guillaud (ELG), depuis toujours spécialisés dans la quincaillerie. Mais depuis son rachat en 1974, les actionnaires d’ELG attentifs aux évolutions techniques et technologiques ont axé leurs orientations stratégiques vers une diversification constante de leur activité. Aujourd'hui, les gammes sont étendues et l'offre diversifiée passant de la boulonnerie et visserie, à la fixation, l'outillage électroportatif ou la protection et sécurité… mais destinées la plupart du temps au monde professionnel. Grâce au développement continu qu'a connu la société, plusieurs filiales ont vu le jour. Côté jardins, ELG possèdent l'enseigne le Monde du Jardin spécialisée dans le mobilier, outils de jardinage et décoration. Quant à AGE (African General Engineering), son activité consiste en la commercialisation de matériel de sécurité physique et électronique aux banques, administrations, ministères et à l'industrie. Un créneau développé à la suite du 11 septembre.
DESK ITALIA MAROCCO

Une coopération tous azimuts

Inauguré à Casablanca en février 2005, le Desk Italia-Marocco est le bureau de représentation et de coordination de 8 chambres de commerce du Nord de l’Italie, notamment :
- Promos Milano, Foire de Milan et Région Lombardie
- Unioncamere Emilia Romagna (Union des Chambres de Commerce de Rimini, Ravenna, Bologne, Forli’-Cesena)
- Chambre de Commerce de Turin
- Promofirenze
- Chambre de Commerce de Trieste
- Promec
- Vicenza Qualità
- Unioncamere Lombardia (Union des Chambre de Commerce de la Région Lombardie)

Le bureau est situé dans le centre ville, notamment sur Bd d’Anfa, près de l’Institut du Commerce Extérieur (ICE) et du bureau de représentation de la banque italienne Intesa-San Paolo.

Actuellement, le bureau est composé par 3 personnes.

AU cours de ces trois ans, le Desk a donné assistance à presque 500 entreprises italiennes. Les services offerts par le Desk sont, en particulier: recherche de partenaires commerciaux, organisation de rencontres B2B, organisation de missions économique et de séminaires, recherches et études de marché, informations sur l’encouragement des investissements au Maroc, etc.
Aux entreprises marocaines, le Desk offre soutient gratuit dans la recherche de fournisseurs italiens, ainsi que toute information concernant foires, séminaires et manifestations économiques se déroulant en Italie.
En plus, notre bureau, en collaboration avec les partenaires italiens, a organisé plusieurs missions économiques au Maroc et a aussi participé à des initiatives en Italie concernant le marché marocain.

PROJET EC.O.MOR

La participation d’une collective d’entreprises italiennes de la Région Friuli Venezia Giulia à l’édition 2008 du SIB - Salon International du Bâtiment rentre dans le cadre du Projet “EC.O.MOR – Economic Opportunities in Morocco”, réalisé par Aries, Entreprise Spéciale de la Chambre de Commerce de Trieste, en collaboration avec la Chambre de Commerce de Gorizia, Pordenone et Udine et avec le soutien de la Région Autonome Friuli Venezia Giulia.

La connotation transfrontalière de la vie économique de la Région Friuli Venezia Giulia caractérise aussi le secteur du Bâtiment et des matériaux de construction. Les entreprises de la Région sont douées d’une forte ouverture aux marchés extérieurs, soit du point de vue de la commercialisation soit de la participation aux projets et aux commandes internationales.

En plus, la compétitivité des entreprises est caractérisée par un haut niveau technologique ainsi que par l’utilisation de connaissances et solutions novatrices, qui, pour la plupart, ont été expérimentées et réalisées directement au sein des structures d’innovation scientifique et technologique qui opèrent dans la Région.
Entreprises participantes a la Foire du SIB 2008:

D.I.L.A. srl
via Valdirivo, 19
34132 Trieste
Tel.: +39 040 368868
Fax: +39 040 362595
E-mail: dila@dila.191.it
Produits semi-finis en bois pour l’ameublement (Panneaux contreplaqué en hêtre; Panneaux lamellaires).
Ameublement pour la salle de bain

EDILIMPIANTI S.R.L.
Via E.di Colloredo, n° 60/3
33033 - Iutizzo di Codroipo (UD)
Tel. e fax : +39 0432 900038
e-mail: edil_impianti@alice.it
Travaux publics et des équipements civils (installation, élargissement et manutention des équipements civils, construction, manutention et restructuration de bâtiments civils).

LEGNO SISTEM Snc
V.le Europa, z.i. Camolli
33070 - Brugnera (PN)
Tel. +39 0434 606411
Fax +39 0434 606177
e-mail: acquisti@legnosistem.com
Production personnalisée des meubles en bois: conseil, conception, production, montage et assistance après-vente.

TPS Srl
Via Aquileia, 85
33052 – Cervignano del Friuli (UD)
Tel. +39 0432 655075
Fax +39 0432 685839
E-mail: energy@tps-hydro.com
Entreprise leader dans la construction des tuyauteries pour application civile et industrielle.

Missions Organisée au Maroc par le Desk:

Casablanca, 23-27 Septembre 2005. Mission de Promos, Région Lombardia, MAP dans le secteur du Public Utilities.
Partenaire : Promos

Casablanca, 27 Novembre 2005, Mission de la Chambre de Commerce de Ravenne.
Partenaire: Unioncamere Emilia Romagna

· Rabat, Hôtel Hilton, 17 Janvier 2006 Séminaire: “UN NUOVEAUX INSTRUMENT POUR LES INVESTISSEMENT ITALIENS AU MAROC: LE FOND EUROMED- RENCONTRE AVEC LA BUSINESS COMMUNITY ITALIENNE AU MAROCCO”.
Partenaire: Promos
Casablanca, Hôtel Hyatt Regency, 28 Février 2006- Séminaire: « Nouvelles stratégies dans l’arbitrage international: le projet méditerranéen de la Chambre Arbitrale de Milan »
Partenaire: Promos
Casablanca e Tanger, 14-17 Mai 2006, Missione multisettorielle MAP-Promos-CCIAA Torino
Partenaire: Promos e Chambre de Commerce de Torino
Casablanca, 19-21Novembre 2006, Mission au Maroc, Projet MEDART 2006.
Partenaire : Promos
Casablanca, 18-22 Mars 2007, Mission multisettorielle Promofirenze-Promos
Partenair : Promofirenze e Promos
Meknès, Avril 2007 - Foire SIAGRIM DI MEKNES – Participation d’une délégation de la Chambre de Commerce de Ravenne
Partenaire : Unioncamere Emilia Romagna
Casablanca, 30 Mai/1 Juin 2007 – PROJET EC.O.MOR: Mission institutionnelle et entrepreneuriale.
Partenaire : Chambre de Commerce de Trieste
Casablanca, 2-4 Mars 2008 – Mission multisectorielle en partenariat avec UnionCamere et BMCE.
Partenaire : Promos
Missions organisée en Italie:
Séminaire 5/12/05 Milan sur le Projet MEDART
Partenaire: Promos
Fevrier 2007, Trieste – PROGETTO EC.O.MOR: participation d’une delegazione istitutionale marocaine a la Country Presentation sur le Maroc
Février 2007 - FOIRE MILANO: participation des représentantes marocains au BUILD UP EXPO
Partenaire: Promos

Mars 2007, Milan : participation d’un représentant marocain a la conférence sur les nouvelles technologies et les media
Partenairre: Promos
Mars 2007: participation d’une délégation marocaine a la semaine dédiée au Maroc à Torino
Partenaire: Chambre de Commerce de Torino
Mars 2007: Foire MILANO: participation d’une délégation marocaine a la Foire Tuttofood
Partenaire: Promos
juin 2008: Milan, participation d’une délégation marocaine a la VI Editione de la Conferance du Laboratoire Euro-Mediterranéen
Partenaire: Promos
Septembre 2008: Foire MILANO: participation d’une délégation marocaine a la foire Flormart (Padova)
Partenaire: Promos
Octobre 2008: Vicenza Foire: participation d’une délégation marocaine a la foire Impatec
Partenaire: Vicenza Qualità

Le Fleuron de l’outillage diamanté
Modiam est forte de sept années d’expériences et de maîtrise professionnelle dans le domaine des meules et des outils diamantés (marbre), ce qui lui donne une notoriété à travers tout le Maroc. Depuis son début d’activité en 2001, Modiam ne cesse d’innover dans une logique de recherche qualitative. En effet, elle se distingue de ses concurrents par ses professionnels en la matière, ses technologies avancées et son personnel hautement qualifié. A juste titre, Modiam continue aujourd’hui à améliorer ses produits et à augmenter sa présence sur le marché national avec des outils de haute qualité et des rendements élevés dans tous ses domaines d’activité.
L’unité de production
Construite sur une superficie de 2.200 m2, Modiam produit des abrasifs en agglomération magnésie, synthétique et ‘’résinoïde’’ en plus d’une large gamme d’accessoires et d’outils diamantés, répondant aux besoins les plus exigeants. La capacité de production de l’usine Modiam de Kénitra lui permet de satisfaire rapidement les demandes de ses clients, aussi bien pour les produits classiques que pour ceux spécifiques. Le positionnement et la présence de cette entreprise dans le domaine de l’outillage diamanté lui permettent d’améliorer régulièrement la qualité de ses produits.
Outils diamantés
Modiam collabore avec les meilleures entreprises sur le marché de l’outillage diamanté, à l’image de la société SD Diamant. Forte de plus de 40 ans d’expérience, cette dernière est reconnue pour la qualité de ses prestations et sa capacité à répondre aux commandes de des clients dans les meilleurs délais. Ses équipes de R&D en sont l’une des principales raisons.
Interview avec le directeur général de Modiam, Hassan MASKANI FILALI
Bâtiment Magazine: Comment expliquez-vous le début de Modiam, son évolution et qu’en est-il de ses perspectives dans le marché de l’outillage diamanté?
M. Filali: La société Modiam a été créée en 1999 en partenariat avec deux industriels européens qui sont d’ailleurs toujours nos partenaires. Ils sont des spécialistes dans la production des abrasifs. L’activité de notre site a commencé en 2000. Depuis cette date, nous avons fait un bon bout de chemin. Nous sommes spécialisés dans la fabrication d’abrasifs pour l’industrie de la pierre: marbre, granite... Nous sommes aussi un grand distributeur d’outils diamentés sur le marché. Grâce au département Recherche et développement, nous avons réussi à produire des produits à la hauteur dans le but de satisfaire les attentes de nos clients. La preuve est que nous travaillons avec les plus grands marbriers du Maroc.
B.M.: Quels sont les produits qui font la fierté de Modiam?
M. Filali: Ce sont, sans doute, les meules abrasives qui sont destinées à polir le marbre et le granite. Nous sommes le leader sur le marché. Après six années d’activité, nous avons consolidé notre position comme le fabriquant n° 1 au Maroc des meules abrasives malgré la concurrence acharnée et déloyale des importateurs.
B.M.: Que reprochez-vous à ces importateurs?
M. Filali: Le marché de l’outillage diamanté au Maroc est inondé par des produits de bas de gamme importés de Chine et d’autre pays asiatiques qui ‘’faussent les règles concurrentielles’’. J’appelle tous les fabricants et les importateurs à se réunir pour créer une association pour défendre cette activité de l’outillage du marbre. Malheureusement, jusqu’à présent, il n’y a aucun signe qui va dans le sens de la restructuration de notre secteur.
B.M.: Qu’est-ce qui vous démarque de la concurrence?
M. Filali: C’est certainement notre souci de l’innovation et notre département Recherche et développement qui œuvre toujours à produire des produits de très haute qualité, meilleurs que ceux de l’importation, en tenant compte du rapport qualité-prix.
L’idylle Marocain de Berliet
Entre Berliet et le Maroc une longue histoire de collaboration, de partenariat, et de passion partagée du camion qui remonte à plus de 80 ans. En effet, les véhicules de marque Berliet sont présents au Royaume depuis 1913. Les véhicules de la compagnie, fondée par Paul BERLIET, sillonnent aussi les villes du Maroc pour le transport de personnes comme le témoigne l’apparition d’autorails à Rabat en 1923 et l’apparition des premiers bus à Settat en 1927.Face à ces premiers succès, Berliet est représenté dès 1927 par un distributeur nommé Auto Hall, bien connu aujourd’hui comme un de ses principaux concurrents.
La chronologie d’une coopération réussie
Dans les années 50, Paul Berliet décide de répondre aux besoins économiques du Maroc en matière de transport. Les véhicules Berliet sont exposés sur le stand de la foire de Casablanca en avril 1958, stand inauguré par feu sa majesté le roi du Maroc Mohammed V.
La demande de véhicules étant croissante, Paul Berliet crée en mars 1958 la Société Marocaine des Automobiles Marius Berliet en acquérant un terrain de 8 hectares situé à Ain Sebaa à 10 Km de Casablanca, site où se trouve actuellement l’entreprise Berlier Maroc.
Après cette importante acquisition, commence une longue histoire, une chaine de montage, un magasin de stockage, des ateliers sont édifiés en 6 mois.
Ce nouveau site de production est inauguré le 10 septembre 1958 et 9 jours plus tard le premier camion de type GLC6 sort de chaine. L’usine produit à cette époque 2 camions par jour pour les besoins du pays. Aujourd’hui, la société Berliet Maroc produit 17 camions par jour.
Très vite l’activité va croitre, et rapidement un réseau de distribution voit le jour à travers le Royaume afin d’être au plus prêt des clients, l’esprit de service est déjà une priorité pour la société Berliet. Pour plus d’efficacité, de productivité et rendre autonome la société Marocaine, un effort considérable est mis en place sur la formation du personnel, de nombreux techniciens sont directement envoyés en France dans les centres de formation Berlier pour acquérir le savoir faire Berliet. Par la suite, toujours dans une démarche de professionnalisme, un centre de formation est créé à Ain Sebaa pour intensifier le savoir faire des techniciens au Maroc. Des cours théoriques mais aussi pratiques sont dispensés aux techniciens de l’usine mais aussi à ceux du réseau pour la réparation des véhicules.
A l’occasion de la foire de Casablanca de 1958, Paul Berliet présente à feu Sa Majesté Mohammed V ses nouveaux produits ; la production ne cesse d’augmenter pour répondre à la forte demande de transport de marchandises. A titre d’exemple, le succès qu’a connu l’Ayachi : véhicule dérivé du modèle France GLC 8M, est spécifiquement développé pour le Maroc. Son réel succès sera inégalé dans le Royaume.
Berliet Maroc à amorcer le virage de l’exportation en 1959. En effet, l’usine commence à exporter l’Ayachi en Chine, mais aussi au Mozambique, Libye, Tunisie, Sénégal et d’autres pays. Berlier Maroc est devenu un constructeur Marocain a part entière. Pour augmenter la production, l’usine s’agrandie en 1960 pour s’étaler sur une superficie de 13000 m2 de surface couverte. La conséquence de cet effort est l’augmentation de la production par unité qui est passé à 4 camions par jour.
La gamme de véhicules produits s’élargie, notamment avec la fabrication d’autocars de type PCK et PH, mais également bien d’autres. La gamme camions se diversifie également, notamment pour le moyen tonnage avec la gamme GLC4 et GAK. Différentes versions sont proposées aux transporteurs, Berliet Maroc commercialise également des véhicules incendies sur base GAK.
En 1963, Paul Berliet invite tout son réseau France à visiter ses installations Marocaines ; l’entreprise est une vitrine pour la production des poids lourds. Le célèbre photographe Suisse Jacques Thévoz est du voyage pour immortaliser les hommes au travail.
La même année 1963, feu Sa majesté Hassan II s’intéresse aux nouvelles réalisations que lui présente Paul Berliet lors de la foire de Casablanca. Sept années plus tard, en 1970, Berliet Maroc a connu une nouvelle extension de l’usine pour plus de stockage.
Les années 70 fût prolifiques pour Berliet Maroc. En 1974, Berliet Maroc produit 61% des camions vendus au Maroc. Les FAR (Forces Armées Royales), se sont également équipés de véhicules Berliet Tout Terrain 4*4 et 6*6 avec le GBD. La société ne cesse d’évoluer, la production passe de 679 véhicules en 1965 à plus de 3000 en 1975.
L’année 1975 est un tournant important dans l’histoire de Berliet Maroc puisque l’Etat Marocain prend une participation majoritaire dans le capital. Une aide à la participation du personnel de Berliet Maroc est mise en place en 1978 ; 200 porteurs détiendront 6500 de leur entreprise. La nomination du premier PDG marocain, Moulay Driss El Ouazzani fût intervenue en 1976. Quatre années plus tard, en 1980, Berlier lançait au Maroc des gammes véhicules Industriels suite à la fusion en France des sociétés Berliet et Saviem.
Plus proche de nous, en octobre 2004, Renault Trucks devient majoritaire dans le capital de Berliet Maroc en acquérant 70% du capital de la société.
Last but not least, en 2008, l’usine d’assemblage se compose de 2 lignes et devrait produire 4000 véhicules. Le magasin pièces de rechange distribue sur tout le Royaume ; l’atelier de réparation répond aux standards du groupe Renault Trucks, sans oublier le centre de formation qui est toujours actif.
L’événementiel a une seule adresse : URBA COM
URBA COM est l’agence Conseil en Communication marocaine que tout investisseur sérieux veut à ses cotés. Cet expert de l’évènementiel et marketing direct, c’est d’abord une équipe pluridisciplinaire, dynamique et créative capable de servir et répondre aux attentes de ses clients. La devise d’URBA COM est la satisfaction de ses protégés, et considère leurs réussites comme sa raison d’être. Sa philosophie est inspirée de ses principes fondateurs : créativité, ouverture d’esprit, disponibilité, honnêteté, professionnalisme et qualité de service. URBACOM puise sa force dans son attitude de placer ses clients au centre de ses préoccupations.
URBACOM est passée Maître dans le domaine de l’évènementiel, qu’il s’agisse de l’organisation de Salons professionnels ou commerciaux prestigieux et à dimension nationale et internationale, ou de Conférences, Assises, Séminaires, journées de lancement de nouveaux produits ou services etc.… URBACOM s’occupe de toute la chaîne de l’organisation d’un évènement, de la conception jusqu’à l’évaluation post-évènement.
La communication globale est l’un des chevaux de bataille d’URBA COM. Le leader de l’événementiel au Royaume informe ses clients, travaille d’arrache pied à promouvoir leurs produits et services et capter l’attention à travers une communication adaptée à leurs différentes cibles et budgets.
URBACOM a suffisamment d’expérience et d’expertise du terrain événementiel pour offrir à ses clients une large gamme de services pour les accompagner dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies de communication, en vue d’atteindre leurs objectifs en termes d’image de marque, de notoriété et de résultats économiques et financiers. En plus, les techniciens d’URBACOM réalisent tous les supports de communication institutionnelle, publicitaire et interne des entreprises contractuelles.
L’entreprise chère à Madame Kadiri, directrice générale de l’agence, intervient également dans le domaine de l’édition, conception et édition de catalogues, annuaires, guides et revues internes d’entreprises, ainsi que tous les supports de communication à la carte.
L’identité visuelle est le premier support d’identification de toute entreprise. URBACOM possède les compétences nécessaires pour accompagner ses clients dans leurs démarches de création ou de transformation de leurs visuels. Elle met à leurs dispositions ses ressources et son savoir faire pour les accompagner pendant la phase de réflexion, la phase de conception et de réalisation graphique et enfin, pendant la phase de communication sur la nouvelle identité en interne et externe.
L’utilisation des nouvelles technologies de l’information est devenue incontournable en matière de communication et de stratégie marketing. Toute entreprise qui cherche un appui et/ou un conseil pour développer dans son entreprise un volet cybermonde, URBACOM dispose d’un pôle de compétence dans ce domaine. Le personnel d’URBACOM assistent, orientent dans le choix des outils Internet, le développement, la mise en ligne, la visibilité et la maîtrise de la croissance du trafic sur vos espaces web et la gestion de ces espaces soit d’une manière sélective ou ouverte.
URBACOM dispose de ressources suffisantes et de solides compétences en matière de communication et évènementiel pour apporter des solutions innovantes adaptées aux besoins de ses clients, des solutions efficientes et économiques, accessibles et faciles à mettre en œuvre. URBACOM est votre interlocuteur favori si Vous recherchez des idées innovantes pour communiquer sur votre entité, sur vos produits et services, pour communiquer avec vos clients, les étonner et les fidéliser. Elle est aussi votre partenaire si Vous recherchez des idées fortes qui vous démarquent de vos concurrents pour capter l’attention d’autres clients et les séduire. URBACOM est la solution si vous recherchez des messages riches de sens, à véhiculer en interne ou en externe, à travers des supports ou moyens de communication innovants adaptés à vos besoins. URBACOM mobilise toutes ses ressources et son savoir-faire créatif pour vous assister dans la réalisation de tout ce programme depuis la définition des stratégies et plans d’action jusqu’à la mise en œuvre et l’évaluation.