Les touristes marocains connaissent tous la fameuse mosquée bleue d’Istanbul pour l’avoir visitée, vue à la télévision ou dans un magazine. Mais, combien sont-ils à connaître la ville bleue de Chaouen ? Chaouen, Chefchaouen ou encore Chechaouen, Il s’agit, en Tamazight dans le texte, de la même jolie ville pittoresque, adossée à deux montagnes en forme de pic et dont elle tire d’ailleurs le nom.
Nul besoin de cartes touristiques ou de guides, le visiteur découvrira la ville au bout de la seule route qui y accède. Ce qui rend la cité fort mystérieuse. Avec ses maisons à flanc de coteau, elle ressemble à un village de maisons aux petites constructions blanches toutes semblables à des dessins de Disney, dont les fenêtres et le pas des portes sont peints en bleu pâle. Au sud de Tétouan, abritée parmi des collines boisées, se dresse à 600m d’altitude, Chaouen. C’est une jolie petite ville typiquement méditerranéenne avec ses murs chaulés, ses petites places pavées, ses portes et fenêtres aux couleurs bleues. Une escale s’impose dans cette ville à l’allure d’un village, où l’air est pur et frais et l’accueil des Chaounis, toujours aussi authentique. Fondée en 1471 par Ali Ibn Rachid pour défendre l’intérieur du pays contre les attaques des Portugais et des Espagnols, elle a été conçue, dès le départ, comme une place forte. La ville servit également à l’accueil des musulmans qui fuyaient l’Espagne et la vindicte des rois catholiques. C’est de là que lui vient son surnom de «Petite Grenade».
La place Outa el Hmame (Place des pigeons) et la casbah
C’est dans cette place située dans le centre de la médina que le souk hebdomadaire se déroulait, jusqu’en 1970. Aujourd’hui, les cafés constituent la principale attraction. C’est l’endroit idéal pour bronzer et se reposer tout en sirotant un thé à la menthe. La casbah est une sorte de poumon vert et ombragé de la ville. Construite en 1471 au moment de la fondation de la ville, la casbah confère à la place une atmosphère particulière. Un jardin attrayant et un petit musée se cachent derrière les tours et les murs extérieurs qui sont tout ce qui reste de cette casbah.
La source Ras-el-ma
Située à 3 km de Chaouen. La route d’accès à cette source offre, au fur et à mesure qu’elle s’élève, des vues de plus en plus rapprochées sur la ville et finit par très légèrement s’enfoncer dans la gorge à l’entrée de laquelle sont construites les dernières maisons de la ville. Après avoir gravi quelques marches, puis tourné à droite, vous arrivez à la source vauclusienne à laquelle les jardins de Chaouen doivent leur fertilité. A sa résurgence, le torrent dévale en cascade sur d’énormes rochers.
Une tradition séculaire
En traversant la Place El Makhazen, où se sont installés des vendeurs de poterie et de minéraux, on arrivera au pied de la montagne, près d’une chute d’eau. Des femmes y lavent toujours leur linge et la laine des moutons. Chaouen, il est vrai, est réputée pour ses laines, couvertures et djellabas, mais aussi pour ce tissu rayé que portent encore les femmes de la région.
Infos pratiques
Le petit musée artisanal
Sur l’avenue Hassan II, à côté de l’hôtel Parador.
Où manger ?
Restaurant Tissemlal, 22, rue Targhi
Incontournable pour ses délicieux tajines et ses salades
Restuarant Grenada, rue Targhi
On y propose du couscous et des tajines.
Où dormir ?
Hôtel Salam : 39, avenue Hassan II (sur la route de la médina) : chambres doubles pour 180 Dh. Très belle vue sur la vallée.
Hôtel Atlas « Riad», Rue Sidi Abdelhamid « Hôtel 3 étoiles » : chambres doubles à 400 Dh.
Hôtel Prador, avenue Hassan II, Place El Makhzen (Hôtel 4 étoiles) : chambres doubles à 450 Dh
Les touristes marocains connaissent tous la fameuse mosquée bleue d’Istanbul pour l’avoir visitée, vue à la télévision ou dans un magazine. Mais, combien sont-ils à connaître la ville bleue de Chaouen ? Chaouen, Chefchaouen ou encore Chechaouen, Il s’agit, en Tamazight dans le texte, de la même jolie ville pittoresque, adossée à deux montagnes en forme de pic et dont elle tire d’ailleurs le nom.
Nul besoin de cartes touristiques ou de guides, le visiteur découvrira la ville au bout de la seule route qui y accède. Ce qui rend la cité fort mystérieuse. Avec ses maisons à flanc de coteau, elle ressemble à un village de maisons aux petites constructions blanches toutes semblables à des dessins de Disney, dont les fenêtres et le pas des portes sont peints en bleu pâle. Au sud de Tétouan, abritée parmi des collines boisées, se dresse à 600m d’altitude, Chaouen. C’est une jolie petite ville typiquement méditerranéenne avec ses murs chaulés, ses petites places pavées, ses portes et fenêtres aux couleurs bleues. Une escale s’impose dans cette ville à l’allure d’un village, où l’air est pur et frais et l’accueil des Chaounis, toujours aussi authentique. Fondée en 1471 par Ali Ibn Rachid pour défendre l’intérieur du pays contre les attaques des Portugais et des Espagnols, elle a été conçue, dès le départ, comme une place forte. La ville servit également à l’accueil des musulmans qui fuyaient l’Espagne et la vindicte des rois catholiques. C’est de là que lui vient son surnom de «Petite Grenade».
La place Outa el Hmame (Place des pigeons) et la casbah
C’est dans cette place située dans le centre de la médina que le souk hebdomadaire se déroulait, jusqu’en 1970. Aujourd’hui, les cafés constituent la principale attraction. C’est l’endroit idéal pour bronzer et se reposer tout en sirotant un thé à la menthe. La casbah est une sorte de poumon vert et ombragé de la ville. Construite en 1471 au moment de la fondation de la ville, la casbah confère à la place une atmosphère particulière. Un jardin attrayant et un petit musée se cachent derrière les tours et les murs extérieurs qui sont tout ce qui reste de cette casbah.
La source Ras-el-ma
Située à 3 km de Chaouen. La route d’accès à cette source offre, au fur et à mesure qu’elle s’élève, des vues de plus en plus rapprochées sur la ville et finit par très légèrement s’enfoncer dans la gorge à l’entrée de laquelle sont construites les dernières maisons de la ville. Après avoir gravi quelques marches, puis tourné à droite, vous arrivez à la source vauclusienne à laquelle les jardins de Chaouen doivent leur fertilité. A sa résurgence, le torrent dévale en cascade sur d’énormes rochers.
Une tradition séculaire
En traversant la Place El Makhazen, où se sont installés des vendeurs de poterie et de minéraux, on arrivera au pied de la montagne, près d’une chute d’eau. Des femmes y lavent toujours leur linge et la laine des moutons. Chaouen, il est vrai, est réputée pour ses laines, couvertures et djellabas, mais aussi pour ce tissu rayé que portent encore les femmes de la région.
Infos pratiques
Le petit musée artisanal
Sur l’avenue Hassan II, à côté de l’hôtel Parador.
Où manger ?
Restaurant Tissemlal, 22, rue Targhi
Incontournable pour ses délicieux tajines et ses salades
Restuarant Grenada, rue Targhi
On y propose du couscous et des tajines.
Où dormir ?
Hôtel Salam : 39, avenue Hassan II (sur la route de la médina) : chambres doubles pour 180 Dh. Très belle vue sur la vallée.
Hôtel Atlas « Riad», Rue Sidi Abdelhamid « Hôtel 3 étoiles » : chambres doubles à 400 Dh.
Hôtel Prador, avenue Hassan II, Place El Makhzen (Hôtel 4 étoiles) : chambres doubles à 450 Dh
vendredi 26 décembre 2008
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